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L'examen de la figurę 4-25 montre que la variabilite d'abondance est plus faible a la berge qu'au chenal, la difference etant surtout due aux coups de l'aval et particuliereinent aux coups donnes en mer (classes comme coups de chenal, sans equivalent a la berge). Cependant le pourcentage d'inertie totale expliquee dans une analyse intra-classes (c'est a dire la part de variance totale expliquee par la variabilite a 1'interieur des compartiments berge ou chenal) represente 96,7 % de 1'inertie totale. La variabilite berge-chenal ne represente donc, par difference, que 3,3 % de la variance totale expliquee par 1'analyse, ce qui permet de dire que la variabilite du peuplement, en terme d'abondance, s'exprime beaucoup plus selon le mois ou la distance a 1'embouchure que selon la position.

Une analyse similaire menee sur les occurences montre que la part de variance totale expliquee par la typologie berge-chenal ne represente dans ce cas que 1,97 % de la variance totale expliquee.

Figurę 4-25: Representation des domaines correspondant a chaąue centre de classe (l=berge ; 2=chenal) d'apres les analyses multivariees des 30 principales especes du peuplement echantillonne a la senne toumante coulissante.

La methode utilisee pour mettre en evidence les especes responsables de cette (faible) difference est la suivante :

-    elimination des stations pour lesquelles il n'y a pas de double coup berge/chenal

-    constitution de deux tableaux symetriques ci-dessous (apres transformation logarithmique des donnees d'abondance). Dans le premier tableau la listę totale des especes est dedoublee en "Especesberge" ^et "Especes_Chenai” i dans le second la listę des stations est dedoublee de la merne faęon :

IV: Dymmique spatio-iemporclle.

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