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LA CATHĆDRALE

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Mois 1'ćcole catholiquc oussi est necessoirc pour Ics cnfonłs cotholiqucs qui doivent trouver a l'ćcole, prolongement dc la familie, 1'atmosphere dc la familie. C'cst un devoir sacre auqucl corrcspond un dcvoir de la part de l'Etat. Lcs parents catholiques ne pourronf se tenir satisfaits tanf qu'ils n'auront pas obtenu un statut equitable pour leurs ecoles.    F. LESCOP,

Supćrieur de Saint-Yvcs,

Mois de Marie

t Le mois dc Marie est un mois da Ciel Pour 1‘dmc (/ui prie, Vierrje a ton autcl. *

Rn lui-móme, le mois de Mai esl un mois privildgid.

Sous In poussćo ile la sfeve, toulc la naturo so rcnouvollc et Póclo-siou des flcurs met dans nos jardins cl dans nos campagnes uno noto hienfnisanto de fraiclieur. I.ćs mausais jours do l’liiver so sont dva-nnuia et Ic printemps nous enchante de ses bellcs promesses..,

l/nilleurs co renouveau sc rćalisc avec autanl de joie dans Ic secret des A mes. l»A(|ucs esi IYpoquc salulaire ou lcs eamre mcurtris et endo-IciHh Yienncnt auprf** du Christ panscr leurs plains et reprendre conAanco.

Le mois de Mai esl le printemps des A mes.

Auprfa <lo la Yiergo nous redcvenons enfanLs. Au aolr d’unc rudo jnunule. Ioraquo nous sommes accablós par lo poids du Jour cl 1'amon-rellemcnl des souris, nos ftmes respirent avcc aisancc nu\ piods de la Vierge.

l.o mois dc Mai esl uno halle liicnfaisanto nu rours des douzo mola do Paninie. Puissions-nous, au cours ile co mois, retrouver notro contr d'onfanl ol venir rhn<|ue aolr, eonflor fi la Viergo nos inqulćlndos ct nos chagrins !

Un jour. h Lourdes, le marćchal Foch disait a un prćtre : « Je n’al Jnmais doulA de mon (U o ile. de la valour do mes g<<nćraux, do la vaillnnce do mes poilns. Tout de mAmo. il mc rosie d’avolr mis en Notrc-Dame la eon flanco invincihlc d*un pot it onrant envcrs sa miro. Je l’ai loujours lnvoqufa nux heures cruciales. F.lle m*apporta loujours lumiire ct d^cision. >

El comme Ic prAtre lul disail:

« Vous noiei donc, Monticur le Martchal, une dteotion fertente <) la Yierge ?

—    « L'abbt, j‘ai dit mon chapelct tous les jours dc ma vie *, rćpnndil Foch.

—    « bitn\C lcs jours de grandę bataillc ? »

—    cj'cn (wais alors plus besoin qu'ailleurs. Je me soumens ii pcinc ile l’avoir mangut dcux ou trois fois dans toute ma vie. >

Puissions-nous. A l'exemple de co grand hoinme. fairc du mois de Mai nolrc mois dc Mario et ftlrc prćsenl chaquo soir, ii 20 h. 30. fi lh Cathftlrnlc pour prier on mSme temps Notro Damo !

Lcs rilunions mariales organistfes Cannlc dernifcre dans le qunrticr do 1'Hippodrome soront roprisos cotto anrnto. Nombroux seront lcs d6vnU do Nolro-Damo qui y prendront part fi Pdcolc Jean-Baptiste I-c Mol.

Pages d’Ił i słoi re Ideale

La Chapelle Nołre-Dame de la Yicloire

(Suitę.)

Eu tcrminnnl mon dernicr arlicle, j'oniemia is alTirmor uno vórłló indiscutablc quand je disais (|Uc los murallles do notro chapelle nbsidlalc renfermaicnl de prdcleusea rclląues. Jo puls cltor lo Uhnoignage formol do Daniel Scrgcni — mon aioul Yćnćrd: « J’ai ou lo bon henr, alteste-t-il, do samer los rcliques prócleusos qul ólaient li Saint-Corcntin, la nappo des Trois Dnu II os do Sang. los roliqucs do sainl. Ronan, óvflquo, la 1/d.n do siiint Magloirc ot aulros... >

II roslHil dnnr plusicurs reliqncs qu'il nc nommail pas.

Dopuis 1705, plusiours tfites (cinq ou six) ćtaienl conscrv<5es dans dos nrmolrcs do la sacrislio dc la CatluJdrnle ; les prfilres qui on connaissaionl ro\istonro avnionl la eonviclion qno r'dlaicnt lii dos reliques de SninK vdndrt‘s jusqu’ii In Rrivolulion, mais grftco ń la dt^plorable incurio.du rlorgd. on no lcs distingua point los unos des nutres par des boltcs, ty ddfaul do rcli<|uairos, ou tm'mo par do simples <Hiquottos ; 1’oubli se lit dono, ot si compliMoment qu’on 1884. dovant rimpossIbilitA óridonlo do fairo la lumtóre sur re point. M. do Ponfonleunyo, rurć-nrrhiprAtrc, IH inbumer dóremment les rhrfs de nos vicux Saint*.

Ces lótes vdndrables se trouvent dans la maęonnoric do la cbapollo de Nolre-Dame de la Yłcloiro, du cótó do l‘Kvangile, cxaclcmenl derrióro lo fnisceau dc oolonnetles qui sApnre les deux enfeux des óvAques Even de la Forest el Cialien de Monceaux.

Or nous savons quo In Cathcklralc. avanl In Rćvolu(ion, posaAdait aussi In l£łe dc sainl Conogan, 2* óvóque do Ouimpor, onfermdo conuno cellc do sainl Ronan dans une bolle d'argcnt.

Doux nutres de ces clicfs vdnórds sonl donc, selon toute vralscm-hlance, reux do sainl Magloire, óv6quo ot du jeunc marlyr saint Mólar.

Faule d'£tre identillAes, ces reliqucs n‘ont pli filrn expos<^tes au colta. Lo I resor que Daniel Serpent avalt sauvć au póril de sa vle n’a pas su ioldressor reux qui auraienl pa si facilemont lo romctlro en honneur,

T.a listę dos personnages marquanls qui ont ćtó inlmmds dans celto clmpello est asser longuo :

Tout d'abord le vaillnnt priuce qui rddiiia. en exttcotion de son voeu : Alain Ca i nart, comto de Cornouaille, dont Ic flis Ho«l dcvinl duc do. Bre-Ingne et róunit lo comlA h son duchd. II mourut on 1058 ot ful inlmmó on ce sanclualrc do Notro-Damc.

la; cartulaire de Qulmperló, qui nous 1'apprcnd, notę quc, on Pan 1088, •Tungomnrc'li, 4* abbć do co monastóro, fut cnlcrró dans celto mflme chapelle.

Elle ronfermalt aussi les toniboaux do quatre rfv6quee do Quimpcr :

D*abord Evon de la Forest (1283-1200).

II fut ddpoad sous le premier enfeu, & gauclie. on pdnćtrnnl dans In chapelle. Sa figurę est gravdc au trail sur la piorro. ol non on relief.