10G--LA CATHtDRALE
« Che* Y..., le gondrc l&ve le polng pour mc menaccr el aprfcs m’avoir sorti tou3 les urguments protestanta. in'uffirine qu*ll prdfdrerait payer mfime 200 francs par mois pour sa filie & Pćcolo laiąue que do l’envoyer & Pćcole libro, qui cst nuisible...
Choz X.„, j‘entrc, la porte est ouvcrte... un homme sort de dorrióro la porto, prond son ćlan, m’empolgno et mo jette ti la ruo on crlant : < EITronld, volour...»
Choz los fillcs sortont ąuand jo veux entrer, commo les rats quiltont les naviros en danger. >
C’est que M. Lc Mci n'est pas lo scul h Lravailler : depuis longtemps dćjii, Lcsconil votc rouge : conscienls dc leur petit « rólo politlquo *, quolqucs sous-fifres vicnncnt rćchaulTcr 1’ardeur anarchisto et ontl-clćricale des marins : « C'ost uno hontc pour Losconil d'avoir vu se dresser dcux ćcolcs libres (ces monuments do robscurantismo). Discours incendiaires, dćfilćs, intcrnalionalo, cris do cannibalcs, manifcslations et quo.ęa marche !
Les paslcurs protestanta, do leur cOtć, mais do manifcre plus pacl-fiquc, mullipliont les « Misalons » ot non sans succfts.
Pourtant, M. Lo Mel n'a pas rcncontrd ii Lesconil que do rhostilitd cl do la lialno (comme on l'n dit trop somont). II faul rondre justlce au groupe paroissial, qui 1'aida bcaucoup et lui Wmoignn do la sympatliic, no serait-ce qu'en suivanl les processlons : aventurc asscz pćrlllouso parfois.
Cetle sympathie, celto liostilitó, M. Lc Mci l’óprouvail d'autanl plus quc c\Jlait un timide, trfcs scnslhlc : san* osprit de rćpartic, pcu d'allant, dc grandes difTicultćs do parole.
Trto dćlicat, il avail prosquo pour dc domander un scrviee ot lc inoindre rofus lc faisail bcaucoup soulfrir.
« II dtall commc ęa : il donnail tout cc qu'il avaiL » A Kerfeunteun, sa chambre s'ćtait peu it pcu dćgarnie. Pour s’installer Ji Losconil. il n'avait ricn. On avait dft tout lui payer : mcublcs, yaisselles, fourneau. Mals blcn vile U les donna, ou les vcndit pour payer ses ócolcs.
< On sentait bien qu’il se serail mis cn quatre pour nous faire plalslr. > Faire plaislr, tel semblc nvóir ótć son programme d'nction. Mais II y a bien pcu Ił l’avoir su l» Losconil.
Et pour € faire plaisir > au Selgneur, dont il soulTrait d’elrc lo c plus nul > des ininislrcs, il s*adonna bien vlto ii uno vle do pćnitence, en rćalltó oiTrayante.
Ddjfc inaladc en 1925 d‘un canecr 5 1’estomac, il se soumol & unc općration... dont il ne dovait survivrc quc quelques mois, h condition do so mćnagcr. Des mćnagements ? En cITel! En guiso do lit: lc planeher et un gros livre sous In Wie ; d'ailleurs, les marins qui se lcvaienl parfois la nuit avouaicnt: «Cel espfcce d'imbćcilc no va donc jamais so couchcr ! »
Bcaucoup sc jtouvlonnont «tn son rdgime alimcnlnirc : des ponnuos de terro cuitos pour tonie la semaine ;» la fois. Puls lc nuklccin lui commniujn Ich lailn?cs : il »c nourril alors dc lali bnmtW algrl et do pain sec : il n'avail nuknn plus a faire dc fcu rh»quc semninc...
Fl’rc ii*csl qu’Jk sa mott qne l'on pul couslatcr los nITreuses pinie? enus^cs par ses ciłiccs do crin, dc fer cl ses finęollnlions.
r/esl surtout & causa dc cct napoci du vic dc pOnitencc <|u’on Pappcllo lc « Curć d'Ars breton Lui doit-on des miraclcs ? Sans douto. Des grftces ? Certainement. Sa tombc, au chevet do Pćgllse dc Losconil, ©st devenuo un lieu de pólorinage.
APPKI. pnKSSANT AUX AMI8 DE M. I,E MEL.
Vou8 l’avez connu : C’esl uno grfico; avoz-vous le droil d‘»łtrc les seuls k en bónóflcier ?
Au cours do nombreuses conversalions, l’on nous demande : « Quand donc publiora-t-on quelque chose k son sujet ? *
' Cc n’osŁ pas encore possible aujourd'hui car, vous le pcnsez bien, il faul pour cela uno masse de documents, si nous voulons faire un travail si5rieux. (Test pounjuoi nous venons vous demander de c sauver la situation ».
II nous faudrait des Icltrcs, des documents, si vous en avcz, « au nom de M. Le Mel >, pourriez-vous nous lesconflor, ou du moins nous les próter, pour quo nous puissions on prendre copie ?
Un grand nombre de souvcnirs se perdent cha<|ue annće : si vous avez connu M. Lo Mci, nous seriom* heuroux d'entrer en relalion avec vous. Faltos-voua donc connallre, solt en nous ricrivanl, soit (pour I09 paroisses de Plougasnou, I<onunold eL Kerfeunleun), en slgnalant A M. lo Rocleur, les documents que vous avez et si vous accoptericz do recovoir uno vlsitc dans les mois ii vonir, pour en parler.
(Abbós B. Lauhans & D. Rapiialkk, «Dossier Monsicur Lo Mol *, Grand Sćminairc, Ouimpefi (Finistóro.)
Volci biontdt les grandes vncanccs : pćriode de repos, de dótenle, de joie, dont on róve plusieurs mois a l'nvanco.
Pour bcaucoup de famillos. dfspersćes lo reste de 1'nnnóo, quel bon-heur de se trouvor regroupóos I
Los enfants qui lravaillent au loin vonl rovenir. Uno ropriso de con-tact va pouvoir se faire entre parents el enfants. Pour bcaucoup. tout vn chnnger : lieu de rdsłdonco, occupalions, relations, gonre d’cxislonce.
On a Plmpression quo le corps, 1‘osprit ot 1‘ftme de touto la fnmille vont pouvoir enfinse lihćrer, respiror loin des servitudes ot du train-Irain de la vie monotone et rćguli&re.
A
El pourtant, cc n’cst pas sans angoisse que les parents, soucloux du bien de lours enfants, et surtout los mamans, voient arrlver celto longuo p^riode : trois mois, quclquc fois quatrc ou mfime cinq pour les ćtudiants de facultć, plus du quart de 1'annće I
Bien rares sont les profcsslons o(i le pfcrc do familie pourra prendre plus de quinze jours ou 3 semalnes de congć. Lo maman aura alors la lourde lAcho do veiller aux lolsirs de ses enfants.
Passo encore pour los plus jcuncs. Jusqu'& neuf, dix ans, coux qul ont le bonheur d*ólre au bord do la mer ne s’ennuioront jamals. En ville, ce