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firmę qu'il ćtaic prćvu dc łiquider Siegfricd Hausncr. Sais-iu quc!que cliow i cc sujci ct sais-tu s’:l y a cu des deparu d*indi-vidus du groupc ci commcnt cela s’c»; passe alors ?

— Bień sur ił y a eu des sćparaiions. II scrait faux de pre-icndre qu‘ii n’y en a pa>. Dans Ic groupe. u y a des contradic-lioss qui naissent dar.s !c processus dans iequc! cclui-ci se truu-ve. Dans li processus qu’cst la lutie, ii y a esidcmmcnt des contradiciionr. cc i^! y a des erns qur decidcnt a un moment denne de ne plus fairc cc irasaiL lis ne veuier.i plus. ils dęciem alors dc rcioumet de nouveau ca arriere. ou bien ils essaicm une autre oraiiaue, hien que chacun sache ues b:cr, ca fan, quc cela n*est pas possible. quc e’e>t un mensonee. prree quc quanu on a deja cu une telle pratiąuc. une telle dedsion uc peul ctre qu*un pas en arricrc. cc qui sigaifie toujours. un pns cn ar-riere dans la merde.    *

I! y eu des sćparaiions. rrais ciaturcllement jamais on a parle de liąuidation. Ił y a des‘separa:ions avcc des gcas qui ne vcu-leni plus irasaillcr, qui ne vouiaiem plus parce qu'ds avaicoi . comnris cc que cela vou!ait dirc Pillcgalile. cc que veux dirc lut-te armee. Ceiaii łeur librę decision. Ei c^etait jusre qu’ils parłem — cela aurail etc fou de les receair, pourąuci ? Jamais plus ur.c pratiąuc communc n’auniit cle possible.

Et ii y a eu aussi des separations deddees par nous. Cetaiem des gens ou nous avons dii. nous OOUS sćparons d'eux pour des raisons prćdscs — en fan pcur les tnemes raisons. e\ i-demmrr.t. parce qu'unc praiique ccmmune a un certain point n’etait plus possible. Bien sOr tous vivent cncore. ęa a ete tres cool. lis sont parUs, ils font autre chasc, conscienu qu’ils ar pouvaient plus avo:r ccite praiiąue.

Pcut-ćtrc faut-il ajouter commcnt cela s’est passe quand des gens om dćtidć de s’arrć:er.

Cda s'csi toujours passe de la manierę suivante. Cela a toujours ćte decdć dans un processus de discussion dc tout le groupc, de 1'unitć i Iaquel!c celui qui ćiait concemć appartc-nait. Tcut le m oucie ou du moins beaucoup, tous ceux, qui compte tenu des conditior.s, pouvaieni y participer.

Cela se passait en discussions. Cela ne se passai! pas d’une manierę brusąue, ii y avait chaquc fois une ćvolution qui per-metiait i celui cui ćtait conccinć, dc mime qu’i tous les autres. i chaąue membre du groupc, de comprendre par lui-mlme, que l’on arrivait a un point ou combattrc ensemble devcnait impos-siblc. Qu’i! dcvait prendre une dedsion : soi: changer maimc-nam — il veut encore fairc un effort. arrivcr, — et c’cst clair avec Taide de tous — ou bien partir. et alors ii part sans y etre contrami, sans pression, parce quc c*est sa dedsion k lu^;, parce qu‘il la comprend comme telle, c. u., »se ainsi, dans un processus impliquani tout le monde. Et ua tcl processus est oćcessajrc. car unc separaticn ou une exclusion, si dle o’est pas comprise d’une maniś.c responsabłe. signific la haine, ct alors, lót cu taro. ie typc atterrit che/ les flics. Jamais le groupc n*a chassc quclqu’un. la structurc tfetait pas ainsL

Et ccd est rćlćmenl qui montre la comple:e*itnpossibiliŁe de teute Thistoire uwentee par Muller a propos dc Hausaer : la S-quidatton.

Bien sur. nous savons qu'cn principe cela peut ćtre possible. il n*y a la pas de probkme dans la iutte dans 1’illegalitć, c’cst aias:. Mais daru'tout !e processus qtx’a connu le groupc er. 1972. cela a u raił ete fau.\, cn contra Jicti on avec la situation.

En ce qui cor.cemr Hausncr c’cst deja absurdc. par le fait qu’il est completement faux qu'il souiait s'cn alirr. 11 c*v avait aucune raison. quant k sa personne ou dans cc qu’il a fait#qui aurait pu nous amener a dire qu’ił dcvait pa rur. et encore plus qu‘il devait etre liquide. C’est absolument ridicule. I! n’y avai: aucune raisen. Ev;dcmxer.t chacun lai: des erreurs ou des <±<v ses de ce genie, mais personne n a cettc arrogance et cet aosolu-tisme de dirc : moi je ne tais pas d’emeun.

En tous les cas, la situaticn dans le groupc ćtait telle quc dc dire: maintenant il faut qu*il parte, et s’il ne va pas a 1’ćtran-ger, alors... — car ce qu/dit Molier, cela signific bien que s*i! ne pouvait pas aJler en Hollandc, etre evacue k !’ćtranger. alors il faudrait. solutior. d*urgcnce. Ic Iiąutder — seulc la Suretć dc FEtat peut uwenter des choscs pardlles. Un telle chosc n'aurait jamais pu fortifier la structurc, le groupc; mais au contrairc faffaiblir. le detruire.

Car si une te lic chose pouvai: se pass er dans le groupc. com-ment serait-il possible encore. que des types combattent. qu‘ils ' aient du courage, que mćme ils puissent developpcr une identi-te ?

Liquider quelqu’un, qui a combattu. en dernier recours, simplement parce quc peut-łtre it n’y a plus dc place — cela, c’erc vraixnenr une construction complćte folie.

Je pcux a ter un autre excmplc encore :

L’histoire qui est arrivće a Berlin a une filie qut s^appclle, je