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lance extćrieure ne peuvent avoir qiTun effet palliatif. Pour qu'il y ait devcloppcmcnt vćritable, PefTort prin-cipal doit vcnir des pays eux-mćmcs.

100.    En ce qui concernc Passistance techniquc et les conseils d’expcrts, dc nombrcuses dćlegations ont soulignć la nćcessitć de fournir les services de conseillers qui comprcnnent les problćmes des pays sous-dćvelop-pćs cl soicnt favorablcmenl disposes a Pegard dc ces pays. Les specialistcs doivcnt encore etre rccrutćs en majeure partie k Pćtranger, mais beaucoup d’entre eux pourraient vcnir dc pays en voie de dćveloppcmcnt appartenant k d’autres rćgions. Les possibilites d’ćchangcs d*experts entre pays d*Afrique sont de plus en plus nombrcuses. Lc pays bćneficiaire profitera d’autant plus dc Passistance technique que son niveau de dćve-loppcment sera ćlcvć, qu*il pourra plus facilement fournir, en conlrcpartic, lc pcrsonncl local necessaire, les moyens dc transport et autres services d'appoint, et disposer de moyens financiers et administratifs pour mettre en pra-tiquc les conseils donnćs. On a soulignć a cet ćgard la nćcessitć d‘un lien entre les serviccs consultatifs et 1’assistancc financiere et materielle.

101.    On a mentionnć Passistance qui peut ćtre foumie dans le domaine de la recherche technique et scienti-fiquc et dans celui dc la formation du pcrsonncl de rcchcrchc ct d’autrc personncl, a la fois par Pćchangc dc spćcialistes et Poctroi de bourses sur le continent africain, dans des condilions analogues a celles qui sont prćvues dans plusicurs pays d’Afriquc. De nombreux rcprćscntants ont soulignć la nćcessitć d’augmenter le nombre des bourses d*ćtudes et de perfectionnement en vuc d’unc formation outre-mer. L?attention de la Com-mission a ćtć attirec sur ccrtains moyens dont disposent plusicurs pays ei territoires d’Afriquc pour la formation dans des domaines particulicrs.

102.    Lorsqu*une assistance technique ou des conseils techniqucs, de caractćre bilatćral ou multilatćral, sont fournis ct utilisćs, il sc posc des problćmes de coordina-tion et dc responsabilitć analogues k ceux qui sont lićs a Passistance ćconomique et financiere. On a demandć instamment unc simplification ct une plus grandę rapi-ditć dans la procćdure k suivre pour demander et obtenir des cxperts. des bourses, de la documentation ct le matćricl de dćmonstration necessaire pour la pleine efficacitć dc Passistance technique.

103.    La Commission a adopte deux rćsolutions dont lc texte est reproduit dans la troisieme partie du prćscnt rapport. Punc concernant la cooperation internationale en favcur des territoires ancicnnement sous tutelle [rćso-lution 10(11)) ct Pautre concernant Passistance econo-miquc et financiere internationale k PAfrique [resolu-tion 11 (II)]. Dans le premier de ces textes. qui avait etc prćsentć par PEthiopie. le Ghana et la Guinee, la Commission se rćfere a la rćsolution 1414 (XIV) de PAsscmblće generale, relative a Petude des possibilites de cooperation internationale en faveur des territoires ancienncment sous tutelle devcnus independants. et recommande d’utiliser les senices du secretariat dc la Commission pour Pexćcution de cette etude. Dans la deuxieme resolution, prćsentće par PEthiopie, le Ghana, la Guinće, le Libćria, lc Maroc. le Tanganyika et la Tunisie, la Commission cxprime Pespoir que tout orga-nisme international nouveau d*assistancc ćconomiquc ct financiere tiendra des consultations ct collaborera ćtroi-tement avcc la Commission et son sccrćtariat en vuc dc la coordination de Paide destinee a PAfriquc.

Rapport

SUR LA CONFĆRENCE DES STATISTICIENS AFRICAINS (point 8 de l'ordre du jour)

104.    La Commission a examinć le rapport sur la premierę session de la Confćrcnce des statisticicns africains (E/CN. 14/25) ct a exprimć sa satisfaction des travaux accomplis. EUe a instamment invite tous les gouvcmc-ments k s’cfTorcer dłamć!iorer les $tati$tiques existantcs et dc rasscmblcr plus dc donnćes sur Pćconomie de subsistance et sur d*autres aspects importants de Pćconomie des pays d’Afriquc. II est necessaire de disposer de statistiques complćtcs ct sures pour pouvoir etablir les programmes de dćveloppement economique et social et dćtcrmincr les progres accomplis dans la misę en ceuvre de ces programmes. Une cooperation ćtroite doit donc słćtablir entre les statisticiens et les economistes pour fixer Pordrc de prioritć.

105.    Dc nombrcuses dćlegations ont soulignć Pim-portancc des enqućtes sur le terrain pour recucillir des donnćes sur la situation demographiquc, Pagriculturc et la consommation ct ont recommande d’organiser des centrcs sous-rćgionaux dc dćmonstration sur les mćthodcs d*exćcution dc ces enqućtes. On a ćgalcmcnt rclcvć la necessitć d*adopter, pour la prćsentation des statistiqucs relatives au commercc international des pays africains, une nomenclaturc et une classification uniformes, qui facilitent Pćtudc des ćchanges intra-africains et permet-tent de dćtcrminer la position de PAfriquc par rapport k Pcnscmble du commcrce mondial. On pourrait obtenir ce rćsultat en faisant publier les statistiques du com-merce international dc tous les pays ct territoires africains sur le modćlc dc la Classification type pour le commerce international14, dont une ćdition rcvisćc doit ćtre publićc bientót par le Bureau de statistique de POrganisation des Nations Unieś. Cette nouvclIc ćdition. qui compren-dra les rubriqucs de la nomcnclature des tarifs du Conseil dc coopćration douaniere. sera examinee a la prochainc rćunion des statisticiens africains.

106.    On a estimć qu’il ćtait indispensable que les statisticiens africains mettent en commun les renseigne-ments recueillis et Pexpćrience acquise, en utilisant le secretariat comme centrę de rassemblcmcnt et de diffu-sion. 11 conviendrait de charger des groupcs spćciaux d’cxperts dłćtudicr des questions telles que la compta-bilitć nationale et Putilisation des donnćes foumics par les recensements. La recommandation de la Confćrcnce des statisticiens concernant la formation des cadres intcrmćdiaircs a recucilli Papprobation generale. Ccr-taines dćlćgations ont estimć qu’ćtant donnę la pćnuric

14 PuMication do Nations Unio. n® de \emc: 1951.XV1I.I.

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