Communiąuć du commando Ulrike Steinhof sur l’exćcution de Buback %
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Pour des n acteurs du sysiemc eux-memes » comme Buback. 1’histoirc trouve toujours salmion/
Le 7 avril 1977. !e commando ULrikc Meinhof a execme ie Procureur fćderai de !a Republique. Siegfried Buback.
Buback ćtait directemcnt responsablc da mcurtrc d’Holgex Meins, de Siegfried Hausner et d’Lilrike Meinhof. Dans ses fonctions de Procureur federal — commc point central de dćci-sion et de coordination enrre la justice et les serriccs secrcts Ouest-allcmands, en cooperatioa etreite avec la C.I.A. et le Conseil dc sćcuritć de 1’O.T.A.N. — il a mis en scene et dirige leur assassmaL
Sous la direction de Buback :
Holger fut assassine avec premćdiiation le 9 novembre 1974. par une sous-alimentation systćmat:que et une manipulation conscienic du moment du transport de Wittlich k Stammheim. Le calcul du Procureur fćdćral etait d’interrompre la grćve de la faim coUcctive des prisonniers contrę la detemion exterminatri-ce, par Tcaćcution d’un cadre. apres que la tcntatWe de suppri-mer Aadrtas par 1’instauration de 1’alirnentation forcee avait. ćchouć k cause de la mobtfisation de 1'opinion publique.
Sous la direction de Buback :
Siegfreid, qui avait dirigć le commando Holger Meins et qui pouvait prouver que l’explosion de 1’ambassadc d’AUemagne k Stockholm ćtait rceuvre des unitćs oucst-allemandes du M.E.fc. (Mobiles Einsatzkommando, troupes antiterroristes spćciales) a ćtć assassinć Le 4 avrii 1977. Alors qu'il se trouvait k Tentiere et
unique disposition da seniccs du Procureur fćdiral et du . -B.K.A. mminrllr son extraditior. en / \Jm*'v.
R.F.A. et son transfert dangcreux pour sa vie, 4 ta prison de Stutlgart-Siammhnm fuęent effcctućs, cc qui emnuna sa mort. ou ^ Sous U direction de Buback : CrC*.
Uirike a eić exćcutće te 9 mai 1976. tors d’une action de la \ •
SQrete de l*E:a:. Sa-mon-fut-camouflee -en-smeide. pour de-montrer• fc-non-scns-dc ia-pot>nque- pour laęeeite-Uinkę avait IWtfc Ce mcurtrc ćiait 1'cscaiadc. apres la icntative des scrvices du Procureur fćdćraJ de « crćtioiser >» Utrike par une intersen-cion ncuro-chirurgicale forcie afm dc l'cx paser — detruitc — au proces de*Stammheim et de pouvoir ainsi denoncer ta rćsts-tancc armie comme de ia folie. La reaiisation de ce projet fut empichee grdce aux protatations intemationales.
Le moment de son assassma; a etc calcule de faęon predse :
— avaiU rinitiaiive decisive de dire au proces, daru les re-quites de la difense, quc tes attaques de la Franction Armee Rouge contrę les q u ani en gineraua U.S. 4 Fraijcfon et 4 Heidelberg en 1972 doiveni łtre interpretees coaune une attaąue ♦ contrę la collaboration dc la R.F.A. 4 Tagression des U-S.A. contraire atut droits dc PHomme, au Victnaia ;
— avant Paudition d’Ulrikc comme temoin au proces de Dusseldorf fair au commando Holgcr Meins, ou elie aurait pu faire des diclarations sur la formę extrimc de tonure qui lui a ćtć infligćc pendant huit rnois dans les celi ul es silendeuses;
— avam son jugement — alors que Popinion publiąue reter-nationale critique qui s^itait diveioppćc face 4 U parodie de proces 4 Stammheim et sa cyniąue exhi bilion de violence imperialistę avait ćtć comprise par le Gouvememem federal, comme one pierre prite 4 lui tomber sur les pieds.
LSwstoirc d’Lrlrikc~-cst—pftrs -daire-^uc-ccllc-de -oombrcuz cnmbaffants, c^.r 1’hismirŁde.Ia cnmimiiri dr ln riduanee^- .
Elle personnifie pour le tnoavement rivoJiuictTnaire une po- y J sition d'avant-garde, et c’est cela qiu>-^tsalt la construction de Buback pour Ic soi-disantjuicideTsa mort — rćcupirće pour la - ' \. propagandę parIcs-sfrYices du Procureur fedćral comme la « compribension dc Pechcc » de la poIitiquc armie — devait aneantir moralemem son groupc, soircombat,-et-4a tracę de son— • image. La conccption des serviccs du Procureur fćdćral. qui a centralise depuis 1971 la poursuita ct la procidura contra la R.F.A. suit U ligne de la stratigic contrę la subversion conęne par le Conseil de sćcuritć de 1’o.T.A.N. : « criminalisation » dc