394 L’Educateur Prolćtajuen
tituteurs doiyenl, en premier licu, se tran sfor mer eux.-memes et changer les mćthodes d’enseignement, en tachant (1'entralner les eleves surlout eeux des groupes supćrieurs, a collaborer k ła transformation de Pćcole.
II faul ensuite que chacjue ćcole fas-se une propagandę systcinatique au-pres des eleves et des parents en fa-veur de la profession pćdugogique. 1*0111 ce faire, recourir a des confe-rcnces, conversations, consultations et ainsi de suitę.
_____(Trąd. C.E L.)^
Les premiers tlu-Atres pour enfants ou conime on les appelle ordinaire-ment : T. .1. S. (Tnefttre du jeune spectateur) ont vu le jour en T.R.S.S. apres la rćrolution d’dctobre. Le pro-hićme des thealres pour enfants se po-sa des les premićres annees de la re-Yolulion. Deja en 11)18, il y en avail im a Leningrad et lin autre a Moscou en 1920. Actuellement, rien cj;i*ii Mos-eou il y a quatre thć&trcs pour en-fants et toute 1’Union en possede 30.
Le plan quinquennal se proposait d'ouvrir 200 thćatres pareils. Ainsi le T.J.S. m constitue plus un luxe de ca-pitale et devient un des chalnons pe-dagogiques de tout le systeme dYdu-ealion communiste.
Et actuellement le theatre pour enfants est deja une institntion pedago-gique completement stabilisee aux eontours precis, chargec de Peduca-tiOn artistique des enfants et des ado-lescenls. Mais les instituteurs savent encore et apprecient peu ce travail. lis rcgnrdent le T.J.S. eomme une dis-traction, et une corvee Pohligalion d’v mener les enfants 1-2 fols par an.
Lc theatre agit directement sur les Ćmotions de Penfant, qui, conime nous le savons, vit davantage par le senti-menl que par la raison. Cc que Pen-fant entencl en classe sur la frater ni te universelle des travailleurs, sur Pin-flucnce nefaste de la religion, sur Pen-thousinsme des constructeurs du so-cialisme, ne Iaissera dans son esprit de traces aussi Iumineuses et ineffa-ęnbles que les memes ictócs revetues (Pimages et vecues par Penfanl au theatre.
En elTet, si nous consultons le re-pertnire des pieces qui snuł actuelle-menl joućs dans les T.J.S. nous eons-Uitons <iuo leur sujet louche a lous les problemcs fondamentaux de Pćduca-tion communiste :
• Le chemin est long >*, «< La Maile » traileni de la question de la solidarite internalionale. « Le proces inslructif » de la lulte contrę Pantisemitisme. Les autres pieces traileni des questions d’aclua)ilć. « I-e fen (Pouragan » a pour sujet la parłieipation des enfants a la defcnse du pays. « Regarde hien » sur la prćparation de la gucrre des pays capilalistes contrę PUnion Sovie-tiijuc. JTautres pieces encore ont pour sujet le problćme du charbon, de Pć-lectricite, etc.. Enfin les T.J.S. donnent des pieces dont les sujets touchent de pros les enfants eux-memcs, com-me les rapports mutuels entre enfants dans les autres pays : « Fritz Bauer », « Le pavć de POurs », etc...
Rien que Penumeration iPun petit noinhre de sujets traites dans les lliea-tres (Penfants nous montre leur role de propagand i sle et d’educateur, en eveillnnt Pinleret des enfants pour les problemcs graves du moment ct en les aidant a s’orienter dans les ques-tions coneernnnt leur propre vic, celle de leur óeole ou des pionniers.
Le 'P.J.S. ne se borne pas eomme le theatre pour adiillcs, a donner des reprćscnlations.La representalion seu-le, quelle qii’elle soil. ne suflit pas pour produire un elTet educatif. Ccst pourquoi le 'P.J.S. fait precjżder et suivrc le spectacle de travaux prepa-ratoires ou exj>licatifs, conime la cau-seric h Pecole <jui fait connaitre aux enfants le problćme traitć dans la piece e| Pexposilion des dessins et photos de la piftce.
Si ln piece peint la vie des enfants des autres pays,lVxposilion a pour inission de faire connaitre aux spectaleurs les particularit^s du pays donnę. Ainsi a propos de «*L’lmpasse To(jueinaquei> piece trailant des relaiions entre parents et enfants, on organisa une ex-position illustrant la vie des enfants sous Pancien et le nouveau regimc. Enfin, avant le lever du ridcau, quel-