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peut observer entre la croissance en hauteur d'un peuplement donni et une courbe "moyenne" de croissance en hauteur toutee fertilitis confondues.

Ainsiy si fon congoit un modile applicable d un type de peuplements h£-terogenes et pridisant la ualeur d^rune certaine uariable Y sans tenir compte de la fertilitćy les ualeurs y^ pridites par le modile sur un certain nombre de pla-cettes Berent plus ou moins differentes des valeurs y. obseruees sur ces placettes :

les ecarts residuels y^ - y^ ainsi obtenus peuuent etre codes sur une eehelle du

genre l_y 2_y Z_s4_y 5,.. ._yetc_y avec une valeur mediane reprśsentant 1'icart nul (y ■ y), et l¹on disposera ainsi d'un systime de mesure de la classe de fertiliti applicable aux placettes obsertees.

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On se sert d'un tel systime de classes de fertiliti en determinant les icarts (indicateurs de la fertiliti) a. un instant t et en les utilisanty corrne entree supplimentaire du modiley pour faire une próuision d l^finstant t + 1. C'est bien ce ąue l'on fait avec un systime classiąue de courbes de fertiliti appliąue a une plantation : on determine la classe de fertiliti a. partir d'une mesure hauteur-age d un instant donniy puis on l 'introduit dans le modele pour obtenir une priuision de la hauteur d un instant ultirieur bien plus pricise ąue celle ąue foumirait la courbe moyenne de croissance en hauteur.

Une fois ąue fon a diterminiy sur un certain nombre de placettes_} les icarts residuels d un modele ignorant la fertiliti _y on peut les correler d des variables du milieu pour mettre en iuidence celles ąui expliąuent le mieux la uariation residuelle par rapport au modele (indicatrice de la fertiliti). L'uti-lisation de uariables conditionnelles prenant les valeurs O ou 1 (voir annexe A) permet dHntigrer dans le modile des uariables purement ąualitatiues corrne la pri-sence d^rune espece caractiristiąue_s ou l' appartenance d un type de sol ... etc.

Il est plus difficile d'utiliser des uariables dendromitriąues corrne indicateurs de la fertilite dans les peuplements hitirogenes ąue dans les peuplements homogdneSy et ce n'est possible en fait ąu'avec les modiles de production statiąues. En revanche₉ les uariables du milieu peunent $tre utilisees corrne indicateurs de la fertiliti dans n'importe ąuel type de modile : c'est donc d elles ąu'on fera presąue toujours appel dans les peuplements hitirogines, alors ąue leur prisence dans les modiles de peuplement homogine₉ oii la croissance en hauteur est la base de la determination de la fertiliti_y n'est ąu'un raffinement.

D'apris tout ce ąui vient d'etre dit, on comprendra ąue les termes conventionnels "indice de fertilite” et "classe de fertilite" ne sont pas les plus appropriis pour decrire les concepts en jeu. Il s'agit en fait de modeles a auto-ccjustement ąui utilisent une eualuation de leur erreur d un instant donnę pour riduire fincertitude d'une priuision ultirieure.

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Mais il n'y a rien d'intrinseąuement uni-dimensionnel dans 1'effet du milieu 3ur la croissance de la forit. Par ailleurSy une partie de 1'icart corriai par le processus d’auto-ajustement peut tris bien itre du d tout autre chose ąue le rrrilieuy par exerrple d des facteurs historiąues (syluiculture passee)y d la densite ou aux caractiristiąues genetiąues du peuplement, si tout cela n’est pas pris en compte dans le mod&le. Cette mithode ne permet donc pas forciment de dicrire "toute la fertilite et rien que la fertilitś".

'Ceci peut etre resumi symboliąuement de la faęon suiuante :

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