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.'i ' La hauteur atteinte par un peuplement homogćne d un age donnę sur une sta
tion donnće est un bon indicateur de la productivitć de ce type de peuplement sur ce type de station. C’est pourąuoi la construction des courbes hauteur/dge cor-respondant aux diffćrentes classes de fertilitć constitue la premiire ćtape de la construction d,un modćle d’accroissement et de production.
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- La hccuteur moyenne d’un peuplement ćtant genćralement sensible, non seule-ment d l rdge et a la fertilite, mais aussi a la densitć, on prćfćre dćfinir la hauteur d’un peuplement par sa hauteur dominantę, presąue totalement insensible aux uariations de densitć. • ' .
La hauteur dominantę peut Stre dćfinie de plusieurs faęons, mais la plus courante est la suiuante : hauteur moyenne des 100 plus gros arbres d 1'hectare.
II arriue parfois, sous les tropiąues, ąue la hauteur dominantę d’un peuplement homogćne ne soit pas un bon indicateur de la fertilite : cela arrive dans de jeunes peuplements d croissance trćs rapide, et avec certaines essences comme le Pinus caribaea ąui font preuve d’une grandę variabilitć dans leur croissance en hauteur. On peut dćtecter ce phćnomćne en rangeant par hauteur dominantę dć-croissante, d 1’intćrieur de chaąue classe d’dge, les diffćrentes mesures de pla-cettes permanentes dont on dispose : si les rangs des placettes, au fil des mesures successiues, sont peu corrćles entre eux, on ne peut pas construire sćrieusement un faisceau de courbes de fertilitć a partir de ces donnćes.
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Le problćme vient simplement de la grandę variabilitć, sur une station donnće, de la croissance en hauteur des arbres de ces peuplements. On peut le rć-soudre en partie en redefinissant la hauteur dominantę sur un plus grand nombre d'arbres a 1’hectare, par exemple 200 ou 400, et donc en mesurant la hauteur d'un plus grand nombre d’arbres-ćchantillons sur chaąue placette. Une autre possibiliie consiste d corrćler la productivitć observće a certains facteurs du rnilieu comme la pente, l ’altitude, le type de sol ou tout autre facteur se revćlant significatif, la dćtermination de la fertilitć se faisant alors d partir des valeurs observees de ces facteurs.
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La relation hauteur/dge/indice de fertilitć constitue un ćlement fonda-mental de la prćuision de l’accroissement des peuplements homogćnes. On l’exprime habituellement sous la formę d’un faisceau de courbes de. fertilite ( l) pour une es-' sence donnće dans une rćgion donnće.
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On peut les construire par des mćthodes graphiąues ou statistiąues (rć-gression).
en anglais =■ site index curves
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