■otii I
est l ’accroissement courant annuel ei\ surface terriere par hectare, la hauteur dominantę et>
des niveaux de densitś croissants, exprimós par exemple en nombre de tiges d la plantation (peuplements non óclaircis).
II peut etre utile pour 1’analyse des donnóes d'y distinguer trois parties r
JJ Entre Ha et , 1'accroissement augmente rapidement jusqu'a un maximum, avec des ecarts importants entre les differents niveaux de densite, avant de redescendre ; pour certaines essences, cette partie de la courbe cor-respond a des peuplements trop jeunes pour etre representes dans les don-nees provenant de placettes d'echantillonnage. II est difficile de trouver un modele de regression simple qui s'y ajuste.
Entre et Hc, 1'accroissement diminue rapidement avec Hq (etdonc avec le •temps), avec des ecarts encore bien marques entre les differents niveaux de densite. On peut facilement modeliser cette partie de la courbe par l'une des fonctions de regression present§es sur la figurę A22 de 1'annexe A. Le modele suivant, plus complexe, prend en compte 1'effet du nombre de tiges :
ln I = bn
g o
+ b,H"k ♦ b2NH"k
On peut attribuer H k une valeur a priori (1,2,.. . ,etc) ou 1'ajuster par une methode de regression non lineaire ; on a choisi de prendre le loga-rithme neperien (base e) de I pour simplifier eventuellement 1’integration du modele (voir §533) . ®
Au-dela de Hc, les ecarts entre niveaux de densite s1amenuisent et 1'accrois sement en surface terriere reste quasiment constant. Pour la plupart des essences, cette partie de la courbe n'est parcourue qu’apres l’age de lłaccroissement moyen maximum en volume et ne servira donc que pour 1'etude de la production de peuplements traites a longue revolution. Le moddle (1) presente ci“dessus s'adapte egalement bien a cette partie des courbes d*ac-croissement en surface terriere.
Nous avons dój a dit qu'il etait difficile de trouver une fonction linóaire uniąue qui s'ajuste correctement d l9ensemble de la courbe, sans biaiser l rune ou 1'autre de trois parties decrites. Sachant que le point se situe en gónóral re~ latiuement tot dans la vie du peuplements il vaut mieux se contenter d'ajuster un moddle du type (I) ci-dessus aux donnees recueillies au-dela du maximum de Ig et d'estimer la surface terrióre sur pied Gq au moment od la hauteur dominantę atteint Hfc d l'aide d'wie autre fonction a ajuster, par exemple :
“ a + bjN + b£N
ou Gq est la surface terriere initiale, correspondant a une hauteur dominantę fixee Hjj, et ne dópendant que du nombre de tiges alors sur pied sans considóration du traitement sylvicole prócódemment subi.