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el il scinblc plus impenetrable nu fur et a nieśnie »pron sYmi approche. On penetre dans les monlagiics et on (|iiitte la plaine aussi abruptenient «jue i;i on passa il par unc porte, lont dianie. Les MONTAGNE3 montagnes se domineiit, chacune s’eleve seule et
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distinrte de la vallee, loutes bien arretees et netten comme des pyramides baties par la maili de Dioninie. La geologie y est ćerite aussi lisiblemcnt 'jne dans un livre. Ses procedes sont si evidents <|Ułon peut.voir et entendre ces inasses enorines sortir prescpie a single droit.
Le touriste le plus presse devrait prendre »juelt|ues joi.rs extra pour cc voyage dr * le Nord-Ouest et en passer un a lianlT a la lisiere des Kocheuses. Le (»ouvernement Canadicn a etabli un parć national de vingt mil les sur dix et sui lnilieu la banff. Compagni'* di; bacifup.c Canadien a construit un hotel modele entoure de pies superbes. I/hotel est pcrclić sur une eievation dominant la rivie;e llow; de tous les cbtes la vue est inerveilleuse et le voyageur voit toni cela comme d’un belvedere tournant. I*uis ii petit se rajennir ch ns les magit|ues eaux suljłhureuses amences dans les baignoires tle Diotel, ou bien se plonger tlans la piscinc naturelle de la e;iverne vofitće. A c:heval, a pieds, a bicydette ou en etanol il petit exj)lorer le parć environnant pendant des semaines sans en decouvrir totites les merveilles.
De llanff a Laggai. le paysage est des plus cnchanlctirs et les kocheuses siirpassent lont re t|ułon petit shmaginer. Des pies gigan-testpses, «les cntasscincnts de rochers eucaissent Petroitu vallćc, des glaciers et des neiges eternelles couvrent les regious superieures au dela destjuelles se troment ce tju’on appelle les Lacs des Nu es, c. a. d. de petites pieces (Pean t|ui egalent ce <|u’on voit cle plus pittorestjue en Suisse et en Norwege.
Une route de tiois inilles a ete pratitjuec dans les forets de pins de-puis Oiggan au Lac Louise, le commenceinent du pays des nues. La compagnie du chemin de fer a fait construire un chale! au bord tłu lac ou le touriste trouve toni ce <pii rend la vie agreable s’il tlesire y passer (]uclf|tics jotirs.
Le Lac Louise :?vec ses pies formidables et ses precipices, ses glaciers et ses neiges, sa i...ppe d’eau dont la coulctir fait palir tous les autres l.v:s, a fait venir tous les adjectifs sous la plunie de.„ c:eux (jm ont essaye de le decrire. Lt cependant sa LES NUES beaute reste voilee a tous ceux «pi i ne Pont pas vu de leurs yetix et foule de leurs pieds les prairies lleuries de ces regious elevees. Le Lac Miroir, plus halit encore tlans les nues, est diflerent de couleur, plus encaisse tle mtirs de rochers et dc neige ; t hatjue detail s*y voit double, car tout se rcllete avec une nettetć etonnantc dans la surface sans rides du lac.
On y a une vne Hplendide sur la vallee du llow et sur des chaiues lointaiiies si on suit ces sentiers eleves, «|ui enlrent dans la foret pour en sortir un pen plus loin, traversent des etendues de bmyere rosę, de vraies plates-bandes de marguerltes, de boutons d'or, cPanemones ct d’<eillets indiens. l/cdelwciss se trouve dans les regious superieures et des cmpieintes de pieds fourchus disent <pic la clievre ct le mouton de montagne visitent egalement ces prairies semees de lleurs.