uniąuement dans Ie dcssin et dans le souspeint ? Quoi qu'il en soit, nous ne desirons pas nous avancer plus loin, avant d’avoir examin£ la plupart des tableaux attribues a (aux) van Fyck.
Nous avons integre Ies surpeinłs les plus anciens dans la periode aliant jusqua 1557, c est-a-dire jusqu a la datę de la copie de Coxie, copie que nous avons examinee minutieusement. A cette epoque, une mention de van Vaernewijck et de van Mander (p. 35) attire notre attention sur un nettoyage maIKeureux que Ie poIyptyque aurait subi avant 1550, une autre citation (cf. p. 36) mettant en eyidence la restauration de van Scorel et Blondeel en 1550. A notre avis, Ies tres nombreuses traces dusure de la couclie picturale, łrouyćes sur Ies divers tableaux, dont Ie panneau central, peuyent etre mis es en correlation avec un nettoyage anterieur a 1550.
Nous avons aussi, a plusieurs reprises, emis Fopinion suivante : Ies restaurations les plus ancicnnes seraient I oeuyre de van Scorel et Blondeel, qui auraient ete obliges de surpeindre de Iarges zones trop endommagees („usees et effacees ) par Ie nettoyage precite.
Ce n est qu a la fin du traitement, en relisant attentiyement un texte de S. Boisseree (p. 47) que nous avons pu etablir un parallele entre la yision de cet auteur (1825) et celle du Iaboratoire et du restaurateur (1951).
Comme nous, ce chercbeur a etc frappe par Ies profondes differences de qualite picturale, qu ii retrouyait, sans Ies comprendre, au panneau central. II avoue que Fetat de ce tableau etait reste, pour Iui, une enigme, jusqu’au jour ou ii prit connaissance du texte de van Vaernewijck ; ii apprit ainsi I existence dun nettoyage malbeureux avant 1550, et la raison d ćtre du traitement de 1550, par van Scorel et Blondeel. Boisseree parlc d’effacement (d usure) notamment dans le groupe d’avant-plan de gauclie et dans une grandę partie des arbres et arbustes. Passant a d aułres panneaux, ii pense que celui de la Vierge est reste intact, tandis que ceux de Dieu et de St. Jean-Baptiste montrent de nombreuses retoucbes, tant anciennes que modernes.
Sans youloir etablir un parallele rigoureux avec tous Ies details cites par S. Boisseree, nous admettons, avec Iui, la possibilite, yoire la grandę probabilitć, d un nettoyage malhabile du po!yptyque, avant 1550 — d ou Fusure constatee a plusieurs panneaux — et nous y rattacbons I interyention de van Scorel et Blondeel en 1550. De cette faęon, on comprend aisement que I on ait fait appel a ces deux peintres de grand renom. On conęoit mieux la disparition de la predelle (cf. van Vaernewijck) ; on trouye enfin une expIication admissible de I addition de la tour dTJtrecbt (van Scorel : peintre et cbanoine dTJtrecbt) et de certaines differences de qualite picturale.
Nous renvoyons ailleurs (p. 115) pour Fhypothese infirmee d une modification de la formę du panneau central.
O bseruałions
Au XI, Ies deux Saintes Femmes ont ete ajoutees.
Au XII, St. Christophe, a l origine, tournait Ies yeux vers Ie groupe qui Ie suit27 (PI. LVI, en bas et LVII, en bas). On voit egalement de tres Iegeres modificalions a diyers yisages et mains.
Cl. notę 29. page I IQ.