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pHoroth*que IA PftESSE
ST-JEAN BAPTISTE
HOCHELAGA
HUGUETTE
ROBERGE
IM mtMt, mWCUKCAl, VlNUU«S.nt V IWUMUM I VOO
■ «Ma maman. cllc peut pas ćtre un pompier ou un gardę-forcsticr. parce qu’elle nc pourrait pas courir avcc des souliers a talons hauts.
- Un monsieur nc peut pas ćtre unc infirmierc parce qu’il nc porte pas de robę. »
Voila dcux rCponscs don-nCcs par des cnfants dans unc elude sur les choix dc carrićrc. intitulcc Ouand je scrai adul-te. je..., diffusćc reccmmcnt par lc Burcau de la main-d'ocuvrc fcmininc dc Travail Canada.
Un qucstionnaire a ćlć remis a 700 ćcoliers dc six 0 <^ua-tor/c ans. d'unc douzainc d'ćcOlcs cparpillees dans toul lc pays. Lc bul: vćrificr com-mcnl les cnfants du primairc entisagent leur vic profession-ncllc futurc.
Les rćponscs des tout petits oni sousent fait sourire les analystcs. Dormer Ellis ct Liz Saycr. Telle ccttc petite filie qui souhaite devenir soit eon-ducie u r dautobus. soit rc.nc ! Et. bien sur. ces petits garęons de Baic-Comcau qui vculcnt trćs fort devenir premier mi-nistre. Mais bientót. I‘attcn-drissement tourne court.
Un des principuux objcctifs de cette ćtudc ćtait en effet dc serifier llnflucncc des stćreo-types masculins cl feminins sur la faęon dont les cnfants ensisagent leur vic dadulte. Lc rćsultat n‘est pas vraimcnt rejo u i ssani : les sterćotypcs sexistes persistent dans la so-cićtć canadienne. ct ils in-
flucncent dc faęon ccrtainc la pcrccplion quc les cnfants oni de leur avcmr.
Si les attitudes ont changC dans la mesure ou bon nom-bre dc garęons ct dc Hllcs dc-clarent quc maintes profes-sions pcusent ćtre cxcrcćes in-differemment par des hom mes ou des femmes. il cn va autrcmcnl lorsque les cn-fants indiquent comment ils ensisagent leur proprc vic
m Oui les femmes pcuvcnt dc-venir medccin, mais moi. je serai seulement infirmierc ».
II est interes-sant dc noter quc les idees que sc font les fil-les d’activites stćrioiypćcs ct scxistcs nc dćpcndent pas du fait quc leur mćre trasaille ou non a l*extćricur de la maison.
Los auteures de fćtude con-cluenl en disant qu'il faudra cncore longtcmps rcdoubler defforts. dans lc domainc de fćducation. pour faire connai-tre aux cnfants tous les choix de carrierc qui s*offcnt vrai-ment a cux.
Travail Canada entend cf-fectucr unc vaste distribution dc cc rapport d ćtude aux eon-scillers en orientation. aux ćcoles. aux associations den-scignants. aux facultes de fćducation des univcrsitćs cl au grand public. Lc question-naire qui a servi a ccttc ćtudc est presente cn anncxe dc la publication. ce qui permettra uux parents cl aux educateurs d'cn(amer des discussions avcc les cnfants sur cc sujet. Pour obtenir un cxcmplairc graluit de Ouand je serai adul-te. je..., il suffit d en faire la dcmandc a : Distribution des publicalions. Trasail Canada. Ottawa (Ontario) KIA 0|2. Au tclephonc: (819) 994-OS43.
■ •L'equitć en matiere d'em-ploib sigmfio qu’un troitomont prełórentiot sera accordć aux temmes non ęualifićes aux dopens des hommes mleux ęuolifićs. Ces? de la discrimination envers les hommes I
■ Au Oućbec, lc princlpe de rćqułtć cn motlcro d cmpiol n'o quc des connotobons posrtlves. II lout bion entendre por ćoutte, ki vo«ont« slnccrc des cm-ployeurs d ossurer I ćpolitć d occes et d‘avoncement sur le licu du troyoU. Mois le princlpe touche oussl, et sons doute dabord I cducotlon, lo formotton et la por de des enfonts, ou meme tltrc que les mesures posłtłves vlsont l epotite en matiere d embauche et d ovanccment. Bref, le princlpe d'equitc en matićre d cmpiol n empćcho pas la |uste com-petitlon;JL¥«ut seulement que lo fęmpśtttionjoH jusie.
JEAN RIYARD
OCTAVE CREMAZIE
DE LA ROUSSEUERE
Mlcheline Doigle (RCM)
professioncllc. D‘aprćs lc rap-port. un grand nombrc dc fil-les ont fattitudc suivantc :
Morfinę Blanc (RCM)
Jacquolino Boraclcau (RCM)
Nicole Gagnon-
Lorocque (PCM)
DU BOUT-DE-L’ILE
Claudine Gosselin (PCM)
Dos douze femmes qui apparaissenf Id, six seront ce soir membres du conseil moni-cipol de Montreal, puisqu'ollos se font face deux a deux. Au total, une dizaine do femmes pourraient sieger a 1'hótol de ville pour les quatre prochaines annees.
■ C'cst uujourdhui jour delections municipa-les a Montreal. Dc trois qu*cllcs etaient a la dis-solution du conseil. les femmes sont certaines de doubler cc nombrc a rhótcl de villc dc Montreal.
Dcs25candidaicscn lice. soit 14 pourlc Ras-semblement des citoycns et citoycnncs dc Montreal et 11 pour lc Parti civique. six femmes sur douze vont ccrtainemcnt ćtre ćlucs, puisqu'cllcs saffrontent entre cllcs dans six districts : Saint-Jean Baptiste. Hochelaga, |can Rivard. Ociavc Cremazic. Roussclićrc cl du Boui-dcTIlc. Sclon les obscrvaieur$, il est fort possiblc quc les femmes forment un sćricux petit noyau de neuf ou dix conseillcres. peut-ćtre meme un peu plus. a la favcur d’un balaya-gc RCM. Cc scrait la unc nette amćlioration. Ouoiąuc unc dizaine dc sićgcs sur 58. c'est cn-conrloln duconTptećgaMrafrrt----------
■ Les arguments des groupes de femmes ont prcsalu et lc minisłrc dc la lusticc Herbert Marx a accepte dc retirer Canicle 14 du projef de loi 92. qui aurait enleve aux meres de famil-les lc privilegc d'uvoir cheques d allocations la-milioles adressćes a leur nom.
■ Cesi lc titrc-choc de la soixanticmc creation collcctivc du Theatre Purminou. ct la dixieme pićcc touchant particuliercment la condition des femmes. Ellc touche un sujet delicot. la por-nographic omnipresente. par le biais du rirc ct dc 1'ćmotion. Prcscntće en tournee depuis mars 1985, cellc piece prend 1‘affiche de GO. au 50bb. rue Clark. 6 Montreal (mćtro Lauricr). |usqu'au Ib noyembre. Lc mereredi, la reprć-sentation esi suivie d'unc discussion. Rćscrver:
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