sur trois domaincs principaux dans Ie$quels lc secrćtariat pouvait apportcr un concours sous la formę de serviccs consultatifs et techniqucs: il pourrait eflectivement jouer un róle dans !c domainc de la formation, celui des ćtudes, et en tant que burcau central d'ćchanges.
44. Le cycle d'ćtude a foumi aux specialistes du dćve-loppcment communautaire dans les diflerentcs parties d*Afrique une occasion. non seulement de comparer lcur expćrience, mais aussi d*ćtablir d’utiles contacts en vue d’unc coopćration ulterieure.
Autres travaux
45. Le Servicc du dćvdoppemenl communautaire s‘est occupe aussi dc la suitę k donner aux travaux du cycle d'ćtude et dc la constitution d’unc documentation pro-vcnant tant dc l’Afriquc que d’autrcs parties du mondc dans le cadrc de son róle dc bureau central d'echanges pour le dćveloppement communautaire. II prepare la publication. au dćbut de 1960, d’un repcrtoire succinct des institutions et des pcrsonnes qui s'oecupent du dćve-loppcmcnt communautaire en Afrique.
COLLABORATION INTERNATIONALE DANS LE CADRE DE LA COMMISSION ŚCONOM!QUE POUR L*AFRIQUE
46. Dans sa rćsolution 2 C (I), la Commission a exprimć Pespoir que les membres et raembres associes sc four-niront mutucllcmcnt des moyens d'assistance technique et ćtudicront la possibilitć d’accroitre Passistancc tcch-niquc ct ćconomique; clle a chargć ćgalcment le Secrćtaire executif dc lui fairc rapport sur ces questions a sa session suivante. Le Secrćtaire exćcutif a fait des dćmarchcs auprćs des membres ct des membres associćs, mais n’a pas rcęu assez de rćponscs pour cn dćgagcr des conclu-sions cPcnsemblc. Dcux pays, le Ghana et la Nigeria, ont fait savoir qu’ils fournissaient une assistancc par rintcrmćdiaire dc la Fondation pour Passistance mutuellc en Afriquc au sud du Sahara, organe associe de la Commission de coopćration tcchnique en Afrique au sud du Sahara. Un pays, le Tanganyika, a offert de faire benćficicr les autres pays dc son cxperience dans le domaine du developpcment communautaire et a dcmande une aide en vue dc rćtablisscmcnt d’industrie$ artisanales. Deux pays, lc Portugal et le Ghana, ont ofTert des bourses d’etudcs et dc perfcctionnement. Dans la plupart des cas. Passistance envisagćc consistait, semble-t-il, a faci-litcr les stages de fonctionnaircs du pays requćrant dans des bureaux ou des services du pays donateur. Le Secrćtaire exćcutif a fait connaitre les offres du Portugal et du Ghana aux membres et aux membres associes de la Commission et il assurera la nieme diffusion aux autres offres qui pourraient lui parsenir.
47. Lc Secrćtaire exćcutif a ćte charge de preparer, en collaboration avec les institutions competentes. une recapitulation des moyens de coordonner les programmes intemationaux ct intergouvememcntaux (E/3201, par. 41). Le Secrćtaire executif n*a pas etć en mesure de preparer cette recapitulation, mais il espere pouvoir le fairc pour la troisieme session dc la Commission.
C. — Relations avec les institutions speciałisćes et d'autres organisations
Institutions spścialisśes Organistaion internationale du Travail (OIT)
48. Peu apres la crćation de la Commission, le Secrćtaire exćcutif s’est rendu au siege de POIT, o0 il a cxa-mine la question dc la coordination a etablir entre les activites de POIT et cclles de la Commission. L*OIT etait reprćscntće au cycle d*etude sur le dĆYeloppcmcnt communautaire9. ainsi qu*ó la Conferencc des statis-ticiens africains 10. ct elle a presente des documcnts k Punę et Pautre de ces rćunions. L'OIT doit etre ćtroite-ment associćc a Penqućte statistique sur PAfrique et, en particulicr, k la prćparation de programmes dc statistique dans chacun des pays intćressćs.
Organisation des Nations Unieś pour i'alimentation et ragriculture (FAO)
49. La coopćration avec la FAO a etć ćtablie prin-cipalement par Pintermćdiaire de la Division mixte CEA/FAO de Pagriculture. A la suitę de consultations quc le Secrćtaire cxćcutif a tenues avec la FAO en bytiI 1959, unc division mixte a ćte creee et un mćmoirc d'accord a ćte ćtabli avec le Dirccteur generał dc la FAO. Les disposilions prises sont analogues a cclles qui oni donnć de bons rćsultats a la Commission ćconomiquc pour PAsie ct PExtrćmc-Orient (CEAEO). Lc chcf dc la Division mixtc est en memc temps ćconomiste rćgional dc la FAO pour PAfriquc. Un programme commun dc travaux a ćtć ćlaborć. puis approuvć par la CEA ct par la FAO. L’accord intervenu entre la CEA et la FAO prćvoit unc coopćration plus poussće dans les domaines des statistiqucs agricoles et du dćveloppement communautaire, ainsi quc dans d*autrcs domaincs d’interet commun. Au cours de sa dixićme session, tenue k Romc en novembrc 1959, la Confćrcncc de la FAO a votć lc crćdit nćcessairc pour la nomination d’un statisticicn rćgional de la FAO pour PAfriquc. qui travaillcra au secrćtariat dc la CEA. On pensc que la FAO chargera un expcrt en matićrc de vulgarisation aericole de travailler en liaison ćtroite avec le Service du dćveloppement communautaire de la Commission.
50. La FAO a participe aux trois rćunions convoqućcs par la Commission: lc cycle d*ćtude sur le dćvcloppe-ment communautaire 9, la premiere session de la Confć-rence des statisticicns africains 10 et la reunion d’experts pour Petudc des techniques de programmation du dćve-ioppement en Afriquc ll. La FAO a presentć des documcnts aux dcux premićres de ces rćunions.
51. Un statisticien de la CEA a assiste a deux rćunions tenues par la FAO en collaboration avec la Commission de coopćration tcchnique en Afrique au sud du Sahara. qui portaient respectivement sur Padaptation a PAfrique du recensemcnt agricole mondial de 1960
• Voir par. 41 k 44 d-dessus.
« Voir par. 27 i 29 d-dessus.
** Voir par. 5 i II d-dessus.
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