216 ETUDE SUR EE DIALECTE RERR&RE DES ZAIAN ET Al T SGOUGOU
ginę pas en berbere la formę factitive par exemple d’une formę <l’habitude donnee.
La formation d’habitude s’applique non seulement aux derivees simples, mais cncore aux derivees des deuxieme et troisieme degres. Ex. :
Deriveedu premier degre inhawat, s’entendre sur un prix; deri-vee du deuxieme degre semhatcal, mettre plusieurs individus d’ac-cord sur un prix; F. II. Iscm/mwl.
Derivee du premier degre liraal, s’engager dans une impasse; derivee du deuxieme degre shra'al, faire engager quelqu’un dans une impasse; derivee du troisieme degre; mcshra'al, se faire engager reciproquement dans une impasse; F. H. tmrs/11'a'al.
c) La formę d’habitude est precedee de particules speciales qui en determinent le temps, tout comme pour le verbe primitif ou les trois premieres formes derivees les particules precedant le pre-lerit, 1’aoriste dependant ou le futur. Si des licences poetiques lolerent 1’emploi dTailleurs tres rares des particules uil ou addni devant la formę d’habilude. — emploi restreint aux seuls cas d affirmation renforcee — par contrę ni la formę primitive ni les trois autres formes derivees ne sont jamais precedees des particules speciales de la formę d’habitude' sans prendre cette formation.
2° Au point de vue synlaxique, on notę les ditlerences suivantes :
a) La formę d’habitude n’exprime pas le futur aftirmatif ordi-naire comme le verbe primitif et les trois premieres formes derivees; elle ne peut exprimer que le futur energique ou le futur negatif.
b) Kile exprime, selon le contexle et surtout selon la particule speciale qui la precede, un temps passe, present ou futur negatif, que le verbe primitif conjugueau preteritou a l’aoristeest irnpuis-sant a rendre, comblant ainsi la lacune exialant dans la conjugai-son. Ce qui vient encore renforcer cette affirmation, c’e§t le fait que dans les dialectes depoumis de particule du futur speciale apres les pronoms relatifs (correspondante du rbi zaian) la formę d’habitude est employee pour le rendre le futur ordinaire sans introduction d’idee de continuite ou de persistance dans 1’action : Z maila nta un ilu iddun asUa; A Sdid ma ul ileddun aslui, qui par-tira demain? Z. ma rakinir; A. S&idmwY/ aś linii ? Que te dirai-je?