42 ETUDE SUR EE DIALECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
singulier, ne donnę pas une diphtongue : on doit prononcer ina i et non pas inni, ce qui semble bien indiąuer que ce pronom doive 6tre figurę isolement.
4° Dans la formation du masculin plurielet du feminin singulier des noms termines par a et i au masculin singulier, par reappari-tion d’une radicale disparue, ou adjonction d’une adventice.
au azegza, bleu; fem. laziznut.
ameksa, berger; fem. lumcksaut. ałiśa, poussin; fem. htSiśaid. areja, cuiller; fem. luirjaul (rare),
dont les pluriels masculins correspondants sont : izegzawęn, imck-sawęn, iśiśawęn, irejuun. (Pour le changement de u en w, voir ci-dessous Consonnantification).
arerilu, rat; fem. htrrriluii airja, cuiller; fem. lar rja i t uska, levrier; fem. łuskali.
dont les pluriels masculins correspondants sont : ircńlain, irrjain, uskain.
w
ui aijrrru, tóte; diminutif tuqerruil. ahabbu, grain; dimunitif lahabbuil.
T V * y
iu ancbji, hóte; fem. laiicbjiul.
Citons encore, par apparition de lettres epenthetiques :
mhujai, se rencontrer, de 1’arabe l<ja mai, qui? que? — et ai, qui que... mis pour ma et a (v. n° 130).
44. — Accentuation.
L/accent d’intensite, et 1’accent de hauteur ou accent tonique, portent chacun sur une syllabe dilferente du mot.
Accent d’intensite.
%
II se place sur la derniere syllabe :
V V V V
tamazirt isallrn, le pays des braves.