190 ETUDE SUR LE DI A LECTE liERBERK DES ZA1AN ET AlT SGOUGOU
1° Passe. — irza rijs dni taj' i't <j essuq, ii le chercha, et le trouva au marche.
Quand au debut d’une phrase ou d’un conte on trouve un verbe transportant 1’action dans le passe, surtout iii, etre, tous les verbes de cette phrase ou de ce conte conjugues a 1’aoriste dependant exprirnent le passe, mais s’il arrive que l’un d’eux soit place, au point de vue du sens, sous la dependance d’un nouveau verbe au present ou au futur, il exprime lui-meme le present ou le futur.
Ula idj uliaz rirs snutn elbntin ; Uai inwiul; ilai eddunn... II eLait un hornme qui avait deux fllles; il mourut; elles par-tirent.
tedda I łełtju, lamet len, lii a hen lelś, 1’ogresse vint; elle s'en empara, elle voulut les devorer...
urulenn s amazil, ajinn Unjbill terrez; lenna s iśt i i.il : « a n<lu rer s ifli. Uai nrjim ii His al ijju llial », elles revinrent au lieu de campement, trouverent la tribu dispersee; l’une d'elles dit a l’autre : « Nous irons a la caverne, et nous y resterons jusqu’a ce que le jour se leve » (ajinn indique le passe, iif/im le futur).
2° Piiesent. — a) I/aoriste dependant exprime le present quand il depend au point de vue sens d’un verbe au present.
y J
ra ilehk nheUini' z<j wajella lelcli lat/ersa setj temida, la cheville passe par-dessus et le soc se place au-dessous.
un u nil illi .<a la ileijfj uzda, Yttwi d wadnin uzda, t/in laiu(j''va, celni qui n’a pas grand’chose fournit un animal, un autre fournit un second animal, etueux deux ils constituent une chamie.
ra ilekkel un teksu k la Jat l dui isujer u lii, le berger se leve de bonne heure et fait sortir les moutons.
L’aoriste dependant employe seul suffit pour rendre le present quand il s’agit d’une affirmation independante de toute circons-tance de temps, d’une verite generale; ce cas se presente surtout dans les sujets d’exposition, d'explication : 1’aoriste dependant equivaut alors tres souvent a la formę d’habitude precedee de la ou ra, qu'on peut lui substituer sans inconvenient pour le sens :
eddiuj tjirek dni inir ak, je vais chez toi et te dis.
lin id ii kiin tt'uha. tu me reponds : « C’est entendu ».
ku idj iamez U uwali ęimes, chacun retient ses moissonneurs.