28 ŚTUDE SUR LE DIALECTE BERB^RE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
r. C'est le r parisien fortement grasseye avec le point d’occlu-sion rejete en arriere, le £ arabe, le : touareg.
ar, acheter; aruii, cri.
21. — Glottales.
22. — Explosjves :». — Le * arahe se rencontre : tnujoiirs iłnms
l’adverbe : ^eluh, ifhć non. et Pinterjection *uss! Silenr<-! ‘: par
fois, dans l'adverbe *ałah! Non ! - .
' correspond au ^ arabe : aaddis, ventre ; a 7 u, vois !
23. — Continues : h correspond au ~ arabe1 2 3 4 5.
ahizun, boiteux; tihił, stupidite.
h. C’est le h franęais aspire de « hache, hauteur », le » arabe, le : touareg.
ahaąal, corbeau.
II n’y a pas pour le h de point d’occlusion : la glotte restee letche laisse passer librement la colonne d’air, qui fait vibrer les cordes vocales legerement tendues.
24. — Nasales.
rn. C est le ni franęais, le arabe, le □ touareg.
amazan. emissaire; tam tu7, femme.
// correspond au n franęais, au arabe. au I touareg.
uimdda. inferieur; ini, dis.
n revet trois prononciations :
1° Precedant une voyelle, la semi-voyelle u’ ou une consonne dentale, ce phoneme s’arlicule le bont de la langue contrę la base des dents superieures;
2° Precedant une medio-palalale ou une post-palalale, son point d’occlusion se trouve recule et il devient lui-ineme post palatale;
Destaing, Elude sur le dta/ecte des Ait Tseryltour/trii, page 309.
(Test a tort qu'on voit dans le h la forte du //. Ta ml i s en effet que le h se caracte-
risepar 1'absence de tout point d occlusion, rartieulation du /t necessile au contrairo
im efforl tres seusilde qui a pour effet de se raidir les piliers posterieurs du pliarynx,
de maui&re a retrecir la partie superieurede laglotle et a noffrir a 1'uir qu,un passage etroit par lequel il s’echappe avec forec; enfin h est sourde, alors quc h est sonore.