140 ŚTUDE SUR LE MALECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOtJ
150. — IV. Manidre de rendre l’idee reflechie.
L’idee reflechie se rend par une periphrase dans laąuelle enlre le mot ihf, tete (au figurę), c’est-a-dire :« esprit, individu person ne ».
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ta’la ihf ęnnes immut, m. a m. « il vit sa personne, elle etait morte », ii se crut perdu.
i aa <j ihf ermcs, m. a m. « il dit dans son esprit », il sedit.
151. — V. Pronoms isoles ou sujets.
nek se contracte souvent en k dans la conrersation, nla et nUd respectivement en la et lal, par chute du support n.
Emploi. — Comme en arabe, le verbe seul suffit a indiąuer la personne, legenre et le nombre du sujet. Aussi les pronoms sujets s’emploient-ils seulement:
1° Lorsqu’on veut insister sur la personne du sujet :
✓
nek dlii- <j bedduz, moi je suis ii Beddouz.
2° Lorsqu'on veut marquer une opposition :
kiiii Ig id amezlud ; nla Ula s errezg ęnnes, toi, tu es pauvre (tan-dis que) lui a du bien.
152. — Pronoms possessifs.
Les pronoms possessifs s’obtiennent par la combinaison des pronoms demonstratifs avec les pronoms affixes des noms1; il y a donc lheoriquement autant de series de pronoms possessifs qu’il y a de groupes de pronoms demonstratifs ; dans la pralique cepen-dant, bien que 1’usage de toutes les formes soit admis, seuls sont d’un emploi courant les pronoms possessifs derivant:
y
1° De toi et li (v. page 116); 2° De wad et 3es analogues (v. page 115).
153. — Premier groupe.
Dehives DE wi ET DE li.
Avec wi et li, le n du genitif entrant dans la composition des
pronoms affi.Yes des noms n’est pas redouble.
HanoL<NHi, hssni dr t/nnmitairr famac/łrr/, p. 31 i.