80 ŚTUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZA1AN ET ATT SGOUGOU
Yerbes : akcl, derober; 3e pers. masc. pl. ukerr.
mjcł, moissonner; |
— mjrrr. |
hit cl, choisir; |
— hiierr. w |
azzcl, courir; |
— Iizzcll. |
Iw 7, fuir; |
— Iwcll. |
crtlcl, preter: |
— er de U. • |
Ces redoublements places en fin de mots sont habituellement peu sensibles; ils le sont rendus beaucoup plus, avec les verbes :
a) A la 3” pers. masc. pl. s u i v i e da d de rapprochement :
ukerr cd, ils ont derobe. uzzell cd, ils accoururent.
b) Au participe pluriel, qui derive de la 3° pers. pluriel da verbe (v. n° 179 et suivants).
wis mjerrin, ceux qui ont moissonne. lis mellullin, celles qui sont blanches
2° Par analogie, le n formatif du pluriel dans les noms et le n suffixe de conjugaison 3° pers. du pluriel, se confondent avec le n finał des noms ou verbes termines par cette consonne.
Noms : uśśen, chacal; pl. iiśśann.
usniun, amant; pl. isinunn. akctwan, court; pl. ikelwann.
Verbes : uzęnn pour uznen, ils ontenvoye. qęnn pour ąnęn, ils attacberent. jcnn pour jnęn, ils dormirent.
II ne saurait etre question d’assimilation, puisqu’on se lrouve en presence d’une meme consonne : il y a simplement juxtaposi-tion Le n affixe double le n radical comme il a double le / et le /.
Keapparition apres ł, l et n, du n suffixe de conjugaison de la 3e personne du pluriel. — 1° On peut trouver n velaire apres un verbe termine par /, mais c’est la une exception dans laquelle il faut voir plus 1’influence des dialectes voisins qu'une particularite grammaticale du zaian.
2° i, l et n reapparaissent:
a) Obligatoirement, a la 3« pers. feminin pluriel.
sulenn, elles sont restees. ulalęnn, elles ont joue. qnenii, elles fermerent.