188 ETUUE SUR I.E DIALECTE BER RURĘ DES ZAIAN ET Alt SGOUGOU
mul łftiisini iloh, s’il s’etait ta, il aurait ete sauve. nmr t tęnrim iuśam Mdii, si vous l’aviez tue, vous auriez paye le prix du sang.
2° Le preterit rend le present de notre modę indicatif: u) Avec les verbes signifiant otrę, aimer, vouloir, demander, savoir, pouvoir, craindre, etc..., surtout quand ils expriment une verite generale independante de toute circonstance de temps.
ur essinali lamaziht, je ne sais pas le berbere. ul fukk"°ar ad ak ten Mirr, je ne puis te les preter. lii- ad ii lirilcm, je desire que vous me secouriez. ain ul izammim lebbi, ul as ii-i umaiłem, 1’homme ne peut faire ce que Dieu n’a pas decide.
a id idj issęnn ma rd s ijlun, personnene sait cequi lui arrivera. ('(/(jader almasilar rabbi, je crains d’ofTenser Dieu.
b) Avec les verbes d’etat :
imcllul, il est blanc; Izil, elle est belle; rrzzifen ils sont longs. ind s : « ima is ak Ta’i ab clhal? Iterrahad? » II lui dit : a He
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hien! la situation le plait-elle? Menes-tu une vie aisee? »
r) Dans les remerciments a la divinite.
handlar as i lebbi .<aklaras, je remercie Dieu et lui rends graces.
<l) Dans certains cas, pour insisler sur 1’imminence de 1’action ou la certiludede son accomplissement.
nar adjir ak aliant, ęnnak d winas, sinon je fabamlonnerai ta tente et la sienne.
uffuli! (/lali l! Par Dieu! Je vais la jeter!
Zen zer ak lakdiJL inn, je te vends mon tapis.
Ce fait se produit souvent avec le verbe addn, partir : dir ad suwc/ar, je pars pour le marche.
On trouve meme : assurj d iddąn, le marche procliain : et asat/fas d iddąn, Pan procliain, exprimant le futur.
Le preterit precede de mak exprimantune idee futurę peut alors etre rendu par nolre present de Pindicatif, parfois meme par 1’im-parfait; dans ce cas le present ou imparfait franęais expriment egalement le futur, par un idiotisme comparable a celui du berbere.