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>    Les concentrations en n-ALC łotaux (I n-ALC) prśsentent une augmentation soutenue entre

1880 (1,1 pg.g'¹) et 1974 (4,4 pg.g'¹), suivie d'un plateau ou les teneurs sont comprises entre 4,3 et 4,4 pg.g"¹.

>    Les concentrations en n-ALC d’origine terrigśne (n-ALCt*) augmentent d'un facteur 9 environ

entre 1880 (0,24 pg.g'¹) et 1992 (2,22 pg.g'¹). A eux seuls, ces 4 composós reprśsentent environ 40 ś 50 % de la teneur totale en n-alcanes dans les sśdiments rócents (> 1965) alors qu’ils ne reprśsentent que 30 % en 1946 et 20 % en 1880.

>    Les concentrations en n-ALC d‘origine marinę (n-ALC_mar) varient de 0,20 £ 0,43 pg.g'¹ sur

1’ensemble de la colonne sódimentaire. Les contributions marines et terrigśnes sont equivalentes dans rśchantillon carbonate du fond de la carotte (1880), alors que la contribution marinę ne reprósente plus que le cinquiśme de la contribution terrig^ne en 1992.

In-ALC

n-ALCtef

dl n-ALC,™

4.5 4,0

3.5

*    3,0

1

8    2.5

& m

t 2,0

U

O

ca

A I*

1,0

w

I 992

1 983

1 880

Figurę 80: Concentrations en n-alcanes toteux (In-ALC), en n-ałcanes torrigine* (n-ALCtar) et n-alcanes marina (o-ALCmar) exprim$es en pg.g'¹ dana la carotte B.

Les flux de n-alcanes totaux (I n-Ci₆ ci n-C^), d'origine marinę (Z n-Cie a n-C2o) et d’origine terrestre (I impairs n-C27 cl n-Csj), exprimśs pg.cm'²an'¹ ont śtó reprśsentśs graphiquement en fonction de l'dge des sediments (figurę 81), ainsi que le flux de Corg (en mg.cm'².an¹). Chacune de ces variables evolue de maniśre diffśrente au cours du temps. Entre 1880 et 1992, 1’augmentation du flux de n-ALC_mtr est peu significative, les valeurs ne dśpassent pas 0,5 pg.cm'² an'¹.

Le flux de n-ALCt* 6volue peu dans la premióre moitió du siecle, il passe d’environ 0,1 ś 0,2 pg.cm*².an‘¹ entre 1880 et 1946. II augmente ensuite de maniere spectaculaire pour atteindre 1 pg.cm'² an'¹ en 1965 et 2 pg.cm'².an'¹ en 1992, soit une augmentation d'un facteur 10 entre 1946 et 1992.

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