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confreres de “ Geneve-Varietes ”, Robert Ger-bauld et Jean-Xavier Curtine. »

Je me levai, enfilai un peignoir de bain blanc et ąuittai les autres. Je suivais 1’allee de graviers qui menait de la piscine a Phótel et j’etais sur d’avoir deja vecu cette journee. Je prevoyais deja la suitę comme dans les reves ou l’on sait d’avance que la blonde comtesse du Barry sera guillotinee, mais lorsqu’on tache de le lui expliquer et de lui faire quitter Paris a temps, elle hausse les epaules.

Je me dirigeai vers le bureau de reception de i’hótel et demandai au concierge :

—    Monsieur Gerbauld est-il arrive ?

—    II est au bar, Monsieur.

Cette phrase, je Pattendais. J’aurais pu meme la lui souffler.

—    Au bar, Monsieur...

II tendait le bras pour me designer Pentree du

« bar ».

Je restais sur le seuil du « bar », une grandę piece avec des boiseries claires, un plafond a caissons et des tables basses entourees de fauteuils au tissu ecossais.

Je le reconnus du premier coup d’oeil. II etait assis a la droite de 1’entree, en face de Tautre. Ils bavardaient. Une odeur de papier d’Armenie flottait dans Tair et je n’eus aucun mai a me rappeler que c’etait son parfum. D^łune demarche que je m’efforęais de rendre naturelle — j*etais pieds nus et craignais que mon peignoir de plagę attirat leurs regards — je vins m’asseoir a une

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