et six interpretes. Avec ąuatre langucs, nous trouverons douze cabines et douze interpretes. Enfin, avec cinq langues, nous arriverons a vingt cabines et vingt interpretes.
Je pense que cela represente d’enormes difficultes techni-ques. Puisqu’avec deux langues nous travaillons bien, je propose de prendre ici mes calculs en consideration. En effet, si nous acceptons cinq langues, nous devrons assurer a cha-cune les droits qui appartiennent actuellement aux deux langues de travail. On ne peut pas envisager autre chose.
M. Mogami (Japon) : I would like to mention that we had an international conference in Tokyo last year where we had good experience about languages. English was the offi-cial language in that case and the Japanese languagc was permitted to be spoken but not printed. I think the increasing of the number of official languages is very troublesome. We have no interpretation in Japan into five languages. Two languages are, I believe, sufficient, but when there is the need the language of the country where the conference is being held should be permitted as a spoken language.
M. Nascimento (Portugal) : Les difficultes que presentent les reunions internationales en plusieurs langues sont bien connues de tout le monde. Nous pensons qu'il existe une faęon de les attenuer, pour la lecture des publications tout au moins, cłest d’avoir de bons vocabulaires. Notre organi-sation a deja un vocabulaire, et nous pourrions Tameliorer et le developper. Ceci est un point.
L’augmentation du nombre des langues officielles avec Tadoption d’une troisieme langue ouvrirait la voie a une autre augmentation, avec d’autres langues, par exemple le chinois, 1’arabe, le portugais, etc... Or, je pense que la ten-dance devrait etre de diminuer et non de developper le nombre des langues officielles.
Je pense que les suggestions exprimees ici quant a admettre la discussion orale en plusieurs langues ont moins d’incon-venients que pour les publications ecrites. De plus, la propo-sition japonaise tendant a admettre la langue du pays dans lequel se tient le congres a deja des precedents, avec les Congres de la Route. Mon avis, cependant, est de maintenir Tanglais et le franęais comme langues officielles dans les « proceedings », et d'admettre peut-etre la discussion orale dans les congres avec une autre langue.
M. Krsmanovic (Yougoslavie) : Nous pensons que nous devons nous en tenir a un principe : ou bien prendre une langue, ou bien augmenter le nombre des langues qui seront interpretecs dans les Congres internationaux. S’il est trop difficile d’adopter cinq langues, nous pensons qu'il serait possible d’avoir trois langues officielles. C’est le minimum.
M. Stefanoff : Quelle langue proposez-vous ?
M. Krsmanovic : Le russe.
M. Rao : I am afraid our discussions are rather dilatory, and I agree entirely with the representative of Bułgaria that we should from time to time examine whether it is possible for us to use morę languages. Strictly speaking, a great language like Russian, German or Spanish, whose countries are contributing great advances to this science, should have its value recogniscd. Nevertheless still the difficulty exists of how to get on with so much interpretation, and especially when our Society has very limited funds (about £ 1,000 in balance), and so on. 1 think it is not financially possible to go in for a greater number of languages.
Also we must have some information as to whether it would be possible to reduce the number of interpreters.
I therefore submit that we should maintain the “ status quo ” for the present and ask our Secretary and President to think how to introduce morę languages where greater strides have been noted. Therefore we can probably go on expanding provided on the financial side we are not being put to any greater expense. I therefore submit that we go along with things as they are and do not go in for a discussion regarding any kind of recommendation whether you should have materiał printed in some languages, whether they should be spoken, and so on. When a member of a host country speaks, of course, that is a very minor concession. The main point is whether proceedings should be published in these languages and whether we should have so many interpreters. 1 would submit that we should go along maintaining the “ status quo
M. Salas (Espagne) : La plupart des membrcs de la societe espagnole peuvent facilement traduire Tanglais et le franęais, mais ne peuvent pas parler ces langues correctement. C’est mon propre cas. C’est pourquoi il serait tres utile, pour la societe espagnole, que les discussions puissent avoir lieu en espagnol. II en est de meme, je pense, pour la societe alle-mande, la societe russe, etc.
En consequence, la societe espagnole soutiendra la propo-sition selon laąuelle les discussions pourront se faire dans plusieurs langues, parmi lesquelles 1’espagnol. Par contrę, je pense que la publication des Communications devrait etre maintenue en deux langues, parce que, par exemple, 1’alle-mand est peu connu en Espagne, de meme que le russe.
Les difficultes sont uniquement techniques. Je ne connais pas en detail la technique de la traduction simultanee, mais en voyant ici les cabines d’interpretariat j'imagine que peut-etre ces difficultes ont ete exagerees. Ce systeme est, en effet, utilise dans plusieurs societes internationales. Naturellement, 1’administration et 1’organisation d’une societe internationale est difficile, mais je crois que nous ne pouvons pas, en quelque sorte “ not meet the challenge ” ! Nous devons aflronter ces difficultes.
Si Ton decide que dans les discussions la langue espagnole sera utilisee comme langue officielle, je suis en mesure de dire que pour le prochain Congres la societe espagnole soutiendra financierement la societe internationale, afin de couvrir les frais entraines par la traduction simultanee en langue espagnole.
Le Presedent : I think probably we have now heard a representative selection of views on this matter which seem to me to be on the whole consistent. No one, I think, is sug-gesting that we should publish in morę than two languages.
M. Tsitovitch (U.R.S.S.) : La question de 1’introduction de langues supplementaires est certainement tres difficile. Bien entendu, il serait tres souhaitable, selon la proposition bulgare, pour plusieurs representants ici presents de parler dans leur langue maternelle.
Les difficultes pourraient etre resolues si chacune des dele-gations nationales apportait non seulement une aide finan-ciere pour 1’interpretation, mais une aide d’un autre ordre : par exemple, TU.R.S.S. pourrait faire des resumes en russe, et d’autres pays feraient de meme dans d'autres langues. Le fait de publier un resume non pas en deux langucs mais en quatre ou cinq langues ne comporte pas de grandes difficultes, et ceci nous permettrait de porter la docunientation du Congres a la connaissance d’un public beaucoup plus large.
La langue russe est employee largement dans les democraties populaires, ainsi que dans plusieurs pays asiatiques, et ega-lement, a ma connaissance aux Etats-Unis un grand nombre de techniciens et d'ingenieurs connaissent bien le russe.
Ainsi, je crois qu’il suffit d’etablir toute la documentation et les correspondances en deux langues, mais en laissant la possibilite de s’exprimer a la tribune dans sa langue maternelle, ou dans la langue du pays ou se tient la Conference. De plus, il faut admettre de traduire les resumes des rapports presentes en quatre ou cinq langues, parmi lesquelles le russe.
Si messieurs les membres du Comite Executif estiment que
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