166 ETl.DE SIJR LE DIAI.KCTE BERBKRE DES ZAIAN ET A1T SGOLOOU
On trouve exceptionnellement le U persistant avec les pronoms de la 3e personne :
<7 ad ii i'ar iliji, la soif le fera souflrir (poerne de Joseph).
Par contrę, on releve la suppression de cl quand nil doit etre suivie de la preposition ilnj, dans, suivie des pronoms affixes :
iffd z cl rlhcr: la / trrrafen, a diii.s cjin lissenii, iic/cdl as / i lan-cjcrt, elle lui fait confectionner une amulette enveloppee de cuir; ori y met du sel et on la lui suspend au cou.
En cas d’attraction des particules de localisation :
a) Avec ii, U peut a volonte persister ou disparaitre.
a a idclu ou ad rn idclu, il partira.
h) Avec <1, on ne peut rien elablir a cause des regles d’assimila-lion : a d lutni, ilapportera, peut etre mis pour ad d Yawi, ou a d iawi avec chute du d. En Heni Mguild, le d persiste : a d idclu est mis pour ad d idclu, la particule de proximite etant d. On serait tente d’en deduire qu’il persiste egalement dans le dialecte zaian; mais, d’autre part, il faut considerer que le d de ad pouvant disparaitre devant ii, l’une des particules de localisation, peut aussi bien disparaitre devant 1’autre.
Imperatif. — La particule cal s’emploie facultativement devant 1’imperatif negatif.
Ex. : /• ad nr l lęnnlut, ne l’ensevelissez pas !
Cet emploi se justilie par cette consideration que 1’interdiction edictee par 1’imperatif negatif porte sur une action a venir.
On retrouve ce meme emploi chez les Ait Tsegrouchen (Des-taing. p. 71).
L’imperatif negatif est encore precede de al.
2° rla donnę egalement au verbe le sens du futur et s’emploie quand le verbe est precede d’un pronom relatif sujet ou comple-ment, ou d’un pronom interrogatif
Quand le pronom relatif est sujet, le verbe se met au participe (v. n° 187).
Ex. : a'lir wis rla 'assnin aska, j’ai vu ceux qui prendront demain la gardę.
mcdif rla s tuśrd cdct ? Pourquoi lui donneras-tu ceci?
miljnia rla l fait? Quand reviendras-tu ?