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(Ire ćd.) « in casa dei figliuoli di Aldo * 13. Trois sont lesfragments qui nous intćressent, tous reprćsentant des emprunts massifs de la relation de Ram-berti:
Commenęons avec la «belle description de Ragusę », suivant l’expres-sion de N. Iorga, qui a ćtć parfaitement traduite par Nicolay. Voil^ quelques exemples :
Ramberti Nicolay
« Ma meritano invero grandissime laude, che essendo posti in uno sito aspero et stretto sopra modo si hab-biano aperto la via di ogni commo-ditate eon la sola virth et industria loro, si puo dire al dispetto di natura ».
Quant a «1'ćtat politique des modele:
Ramberti:
* Et, a parler selon la vraie vćritć, ils mćritent tres grandę louange, vu qu’ćtant la situation de leur ville en lieu si &pre, et de si ćtroite etendue, avec leur seule vertu et industrie, voir quasi en depit de naturę, ils ont ouvert le chemin h. toutes commoditćs necessaires »
(L.XIV; Chap. XXI, p. 241) Ragusains», Nicolay ne quitte point son
Nicolay:
«Vivano a Republica et fanno un Presidente che sta nel palazzo: il-quale dura uno mese, et ha dedici come consiglieri: liquali tutti fatto si chiamano il conseglio picciolo. Hanno poi il conseglio di Pregadi, nelquale vi entrano delli piu vecchi circa cento et pih. Et hanno il gran conseglio: ove vi vanno tutti gli nobili che passano vinti anni *
lł Pour les ćditions, voir C. Gollner, op. cit., Nr. 647, 698 et St. Yśrasimos, op. cit., p. 181/182. L’ouvrage a ćtć imprimć deux fois dans le recueil paru a Venise Viaggi jalti da Vinetia, alla Tana, in Persia.., avec les relations de G. Barbaro, Ambrosio Coiitarini et Alvigi di Giovanni (voir encore N. Iorga, Une vingtaine de voyagenrs dans 1‘Orient Europicn, Paris, 1928, p. 4—7, le prćmier qui ait attirć 1’attention sur 1’importance de l’ouvrage, bien qu’il l’ait cru anonyme). Le rćcit de Ramberti a ćtć imprimć aussi dans le recueil de San-sovino, citś ci-dessus, en 1560, mais il a disparu des ćditions suivantes. L’observation de St. Yerasimos, op. cit., p. 18, k savoir que 1’ćdition de 1560 ne contient pas la description du voyage de Ragusę k Constantinople est inexacte. Le texte de Ramberti est intćgralcment repreduit par Sansovino (p. 108—111.). Ramberti ćtait le cousin de Daniele de Ludovisi, l’envoyć vć-nitien i Constantinople, ainsi que l’ami de Piętro Aretino (et aussi son bibliothćcaire) et des fils d'Alde Manuce (c’est dans leur maison qu’on a imprimć les premićres ćditions de son livre); voir H. Kretchmayr, Lodcwico Gritti: Eine Monographie, in « Archiv ftir osterreichische Geschichte », B. 3, 1897, p. 9, n. 2. et V. Cdndea, Le modele oinitien de la relation de Franco Sivori.de son voyage a Constantinople en 1581, in: « Studia et Acta Orientalia *, YII, 1968, p. 237-241.
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