Les personnages:
Les gardiens : leur présence apparemment inutile là-haut en contemplant les paysages extérieurs quand ils pourraient contempler leurs paysages intérieurs dans les rêves.
La mère de Zucco : personnage paradoxale : ne veut plus de lui ni chez elle, ni dans sa vie, pourtant elle refuse de donner a Roberto son treillis, parce que le treillis est sale et elle veut le nettoyer et le faire sécher avant. Ce refus prolonge sa visite. Elle le menace de téléphoner au police et en même temps elle supplie son fils de ne pas crier parce qu’il va réveiller les voisins. Ensuite, elle revient au passe de son fils, quand il était bébé, se demande comment un tel enfant a pu dérailler. Finalement elle lui apporte son treillis, et Roberto l’étrangle.
Roberto comme fils : il est violent : défonce la porte, fait faire à sa mère les choses dont elle n’a pas envie. Il doit avoir ce qu’i veut. En disant qu’il était toujours gentil avec sa maman, il lui fait oublier qu’il avait tué son père en le jetant par fenêtre. Il ne tient pas la parole donnée à sa mère : au lieu de partir après être donné le treillis, il la tue.
La sœur ainée : elle se figure la scène où la gamine s’est rencontrée avec un garçon et elle a perdu sa virginité. « Tu es une petite vierge de ta sœur de ton frère, de ton père et de ta mère. Ne dis pas cette chose horrible. Tu es perdu, et nous tous, perdus avec toi. » . C’est un personnage paradoxal : elle veut que la gamine parle en même temps ne le lui laissant pas. Elle utilise les diminutives en appelant la Gamine, semble vouloir que la Gamine soit puni, et si c’est le cas, elle la protège.
La Gamine : elle est passive : reste veillée par son frère, est appelée des noms de petites bêtes (alouette, étourneau, colombe, rossignol). Apres être violée par Zucco, elle l’aide quand même. En voulant savoir sa profession, elle ne sait pas ce qu’est cette profession. Même si elle lui dit qu’elle sait garder les secrets, elle ne le sait pas.
Roberto comme agent secret : l’agent secret a une arme, dans son cas, un poignard pour tuer, ce qui est mise en question par la Gamine. L’agent secret parcourt le monde, lui va aller en Afrique où il neige tout le temps et les rhinocéros blanc traversassent le lac, sous la neige.
Le frère : pour lui, la gamine n’est plus gamine, mais femelle, c’est-à-dire, dès qu’elle n’est plus vierge. Lui, il aime beaucoup les femelles et ne leur fait pas mal. Il dit que c’est ennuyant de devoir protéger la virginité de la sœur et pour lui, c’est du temps perdu qu’il regrette. Maintenant lui, il a la paix et elle a plus de droits. Elle peut ne pas baisser les yeux devant les hommes, mais oser les regarder, peut se trainer dans le Petit Chicago avec d’autres prostituées, sortir, faire des enfants. C’est parce que « le mariage est déjà fichu : tout est fichu : le mariage, la famille, le père, mère, la frangine. »
La dame : Même si elle est menacée par Zucco et même si la vie de son fil est en jeu elle refuse de donner la clé à sa Mercedes à Zucco.
Une femme, spectatrice : est préoccupée d’un enfant qui va perdre sa mère « pauvre gosse », « mais qu’il ne touche pas au gosse, surtout pas le gosse, grand Dieu ».
Un homme, spectateur : il croit que les policiers qui observent la scène ont de la stratégie, en dépit de ce qu’ils ont peur est évidant. (Les policiers crient de l’autre cote du jardin : Lâchez votre arme !)
Tous les deux : ils font des comparaisons si c’est pire maintenant ou autrefois, la criminalité, et qui est plus pauvre : la femme avec un pistolet sur la gorge, ou l’enfant avec un pied de Zucco sur sa tête et qui va souffrir après la mort de sa mère.