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celni que j*ai chpisi; ne .fardez pas a Ie sacrer.’ Samuel prit aussiiót la fiole pleine (1’liuile sainte, etlesacraau milieu de ses freres. Des ee moment, 1’esprif duSeignenr se reposa sur David, tandis que Saiil, au contraire, furt saisi de 1’esprit malm qui Ie fourmenfait si fort, qu’il enfrait en de grandes fureurs. On dit a Saiil qne les donx accords de la Larpe le delivreraient de sa maladie: et comme David jonait fort bien de cet instrument, le roi le demanda a son pere, Aussitót que Saiil ■ eut vu David, il 1’aima, et łoi fit porter ses armes; et tontes les fois que iesprit malin tourmeutait Sani, David jonait de la barpe, et il etait sonlage.
Uaild et Goliatli,
I
Les Pbilistins assemblerent. de nom eau tontes leurs troupes ponr combattre lsrael. Saiil, d’autre part, et les enfans d’Israel, s etant aussi assembles, vinrent. se pam-por d’un cóte d’nne montagne, tandis qne le eamp des Pbilistins etait de 1’aufre, sur une antre montagne. Or il arriva qu’un bomme qui avait plus de six eoudees de bant, sorut de ee eamp; sa tfife ćtaif eonverte d’un . as-que dfairain; il etait revetu d’une cuirasse a ecailles d’un pouls enorme; il avaif sur les cuisses des enissards dairain, et un bouclier dairain lui eouvrait leg epaules. La bampe de sa lance de fer etait comme ces grands bois dont se servent les fisserands, et son ecuyer mar-cbait devant lui. cOet bomme vint se presenter devant les bataillons d’Israel et leur cria: „Fant il dmie qu’une bataille decide entre iious? Cboisissez un bomme parmi vous, et qu’il vienne se baftre contrę moi seul aseul; sil mote la vie,'nons serons vos esclaves; mais sije ie tue, vous nous serez assnjettis.”i Saiil et