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et un mors a la bouche: je te remerrai par le menie chemin, par lequel tu es renu, et je fy feraiperir par 1’epw.” Saneherib, de retonr da combat contrę le roi d’Ethiopie, se preparait afaire l’attaqae generale de Jeru-salem; inais le Seigneur envoy^l’Ange exterminateur qni, dans uneseule nuit, tiia cent qnatre-vingt-cinq niii-le Assyriens, et de grand nmtin, quand on rut leve, on trouva le carap plein de corps morts. Le grand eon-querant fnt donc fotce de rctonrner bonteusement a Ni-nive, et un jour qn’il etait au tempie de fidole Nesrocb son Dieu, et qu’il 1’adorait, deux de ses fils le tuerent a coups d’epees.

Dieu lit eucore un autre miracle en fayeur d’Ezechias. Ce roi tut attaqne d’une maladie mortelle, et il n’y avait point d’esperance pour sa vie 1111’eut recours qu’aux prie-res et aux larmes. Le Seigneur, toucbe de sa devofion, lui envoya ibre par le propbete Isaie qu il retracfait la sentenee de rnort qu’il avait prononeee contrę lut, et qu’il lui accorduit encore quinze ans de vie. Tour marquer la verue de cette promesse, il lit retrogradcr de dix de-gres 1’ombre du suleil sur le cadran dont le roi se servait.

Apres cet evenement, le roi des Babyloniens, ayant appris les miracles que Dieu avait faits en laveur d’Ezecbias lui envoya une ambassade avec des lettres de felieitation et de granda presens. Ezechias, cbarmć d une telle inarque ddtonneur, se laissa entrainer par 1’orgueil, et montra aux ambassadeurs les lieux ou etaient les arornates, for et 1’argent, enfin tout ce qui etait gardę dans ses tresors. Ce procede aussi impru-dent qu’orgneil]eux, lut atnra la colere de Dieu, qut lui lit dire par son propbete Isaie que tons ces tresors dont il senorgueillissait tant, seraient ernportes par les Babyloniens, qui etnmetteraient meme ses deseendants pour seryir dans le (talais de leur roi. Ezecbias ayant

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