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pente convexe tres brusąue, montrant la jeunesse du phenomene. II s’agit d’une reprise d’śrosion caracteristiąue, qui se manifeste dans la plus grandę partie du cours des ruisseaux, et interesse une etroite bandę de terrain situee sur les deux rives. II n’a pas paru utile d’en cartographier tous les details.

12.    Versants subrectilignes en forte pente: Ces versants ont generale-ment une inclinaison superieure a 25° et leur profil ne montrent pas de grandes variations de pente. Plus śvolues que les precedents, ils ont toutefois une origine identique. Ils sont nes en effet du sapement de leur base par un cours d’eau. En de nombreux endreits des sillons de ruisselle-ment recents et profonds de 0,5 a quelques metres decoupent ces pentes. Ces formes de detail sont trop nombreuses pour pouvoir etre carto-graphiees.

13.    Versants subrectilignes en faible pente: Nous groupons ici les versants subrectilignes non compris dans la classe precedente. Leurs pentes sont de l’ordre de 6° (entre 4 et 10° ). Situes dans la partie amont des vallees, ils correspondent a un autre type d’equilibre, en relation avec une yitesse d’encaissement beaucoup plus faible. Le processus essen-tiel doit etre ici la solifluction ou le creep.

14.    Concanite en forte pente (15° au moins) nee par erosion: Cer-tains versants subrectilignes en forte pente, montrent localement des concavites nettement marquees, dont les pentes peuvent varier de 15° pour la partie la moins inclinee a 35° pour la partie plus raide qui la surmonte. Generalement une rupture de pente nette separe dans ces concavites une section faiblement et une section fortement inclinees. Nous avons distingue sur la carte ces deux parties de faęon a rendre mieux compte de 1’allure de la concavite.

Une concavite d’un type semblable, mais presentant des formes plus douces s’observe a l’extremite S. du domaine. Par sa genese. elle est en tout point comparable aux preoedentes, encore que faęonnee a partir d’une pente originellement plus douce. Sans doute s’agit-il dans un cas comme dans l’autre, d’amorce de niveaux d’aplanissement quaternaires.

15.    Concavite en faible pente formee par erosion et accumulation: Les versants situes en contrehaut des terrasses montrent generalement une belle concavite dans le prolongement de laquelle se trouve la partie subhorizontale de la terrasse. Si un processus d’erosion identique a celui qui a faęonne les concavitćs du type precedent est certainement inter-venu, il n’y a pas de doute cependant que, en outre, une certaine accumulation s’est produite, et que celle-ci a contribue a parfaire la formę concave. Protegee de la reprise d’erosion ulterieure par toute la largeur de la terrasse, cette concavite a pu de ce fait se developper largement.

16.    Large convexite: Les larges convexites, developpees a la partie superieure du relief indiquent une evolution continue, sans histoire com-plexe, des secteurs sur lesquels elles s’etendent. Ces convexites sont tres generalement regardees comme dues a 1’action du creep. On n’y trouve, semble-t-il, qu’une faible epaisseur de depots de pente recouvrant le bed-rock.

17.    Courte convexite: Les courtes convexites sont toujours des secteurs de raccord entre deux tronęons de yersants qui subissent ou ont subi une evolution propre differente. C’est la zonę ou deux processus dif-

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