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2.2.1£S FACTEURS ANTICANCERBUX l.o ladnfcmnc, qui scrail prćscntc cn grando quauiićdans le *aii de chamellc. jouc un rólc rcconnu dans Ic traiicmcnr de certams canccrs ct ses cffc:s iinti-tuiv.oraux oni ćtć ćturitć* nciamment chez le rai (Jouan. 20112) Panam dc cc$ rćsulrats observć$ en laboratoiie, Chi$$ov rt ai% (1995) oni ćlaborć une preparat ion a ban: dc lactofcrrinc a utiliscr dans les *ones oropharyngiennes aprts urc chimiothćrapic.

La LF esi capnblc dc participer aux proccssus dc prolit^raiion ct dc differcnciation cel lulajrcs. fcJle a cCaJcmciil ćlć idcmifiLŁ lii lani quc "Colony Inhibitory a&issant au nivcau des cellnlcs de fu modle Cpintćrc dumni 1a myćlopoWse {Linden, 1994) l.cs ccllulcs tra.tćcs a la laciofcrrmc montrcnl un arret dćfinitif dc toutes les fonrrions, y inclus Fan*! dr l".ictivitć mćtaboliąiic des. prćciirscor* dc FADN cl dc FARN.

2.3.    L'INSULINĘ

L'amć)ioration do statui glycćmique chcz les diabćtiąucs traites au lait dc chamełte serait duc a la prćsence d'insulinc en q*janiitć non nćgligeablc (52 Ul / 1). I.'insulinę csl normalcmcnt ncutralisćc par le caillage du lait dans 1'estomac sous 1’cffct dc 1'aciditć du milicu, mais ii scmblc que Ic lait dc chamellc nc caillaiu pas comme celui des autres cspćces, Finsuline poumit en p.rande partie $e :etrouvcr intactc dans rinicstin o& cllc pourrnil ćuc absorbćc. En coui etat dc causc. i! scmblc quc la consommaiion rćgulićre dc lait dc chamelle ait unc action hypoglycćniailc ct rćgulatricc dc la glycćmic chcą les patients insulinodćpcndants. (Agrawal et al., 2003). -

2.4.    LES FACTKURS STIMULANTS (VITA.M!NEC) l a rćpuiacion <lu lait de chamellc est cn grar.de parne duc sa richesse en vitamine C. Dc tous les laits dc maromiftre colkctes pour les besoins dc Fbomme. cclui dc la chamellc est k plus richc cn ccttc vitamlne dont lc role tonique ct rcconsutuant. permettant dc luttcr contrę la fariguc ct rinfection. est bicn coimu. II y a en moyenne 3 fok plus de viiaminc C dans le !ait dc diainelle compare au lait dc vacbc L«c$ facieurs de variation dc la leneur cn acidc ascorbiąue sont inuinimuiic assez bicu connus (Elkhidir. 2002).

La vitaminc C jouc uu rólc biologjquc considćrablc par ses proprietĆK ant!-ox>dantcs. Rćccmmeni, il a ćić momrć qu'clle avait aussi unc action positive sui la rćponse immuniiairc des oiganisntes agte&se* piu ihyeoKs maludtrs. Indfpendammcnt de In saison, Irs urganes Ics plus richrs cn vitamine C sont lc (ovc (60 mg / I00g dc lissu) ct surtom Ics glastdes surrćnalcs (15! mg), lc plus piuvre ćtant lc cccur (8 mg sr.ik.ncMi) On obscrvc des variatioiis scłon les raccs dc dromadainc rćpertorićcs au Soudan. lc type Arahi ćunt plus dulć qiK: Ic lypc A naft, luLmćmc micux pourvu quc le BtSłltn. Ln revuncae, on n'ohscrvv: pas dr. yariarioru lirrs au scxc de ranimal. On renianjue unc ćvo!uttoii parulkk ctiuu les lencurs sanguines cl laciftes. I a# chnmr.llrs mnlup«rrs nnt plus dc vitaminc C dans leur lait quc les primipares, ct les chamclons nouvcau-nćs ont plus dc vitarninc C dans leur plasma quc les nktres, puis cela sc stabilisc apr^s 4 senuines pour atlemdre des valeurs similaires a la mfcrc chct qui la tendaiKc est a racciotsscroeui apres la panuritton. Lc colostrum est d’aillcurs plus richc cn viutmine C quc lc lait. signant ainsi Ic rólc dc transfert aclif dc la mćrc vcrs lc jcutic. Les maladics parasitnires tcllcs quc In gale sa:cupiique ct la iiypanosotnosc sonr associóes i unc diminutiou iks tencun

dans lc olasma ct Ics leucocytes Che/ les aniniaux diniquciuenl uffectćs par la trypanoson-.csc. ccUc chute e.vt paniculiercmcnt nuiqućc ; la leneur dans Ic plasma pnr CAcmple passe dc 5,8 ing /1 r.n moyenne ebe/ les animaux sains a 1.8 chez Ics animaux maladcs. Les maladics mfcciicuscs (bruęcllosc. mammites) prdsement lc mćmc impacl bicn que moins maiquó. Sans pouvoir predser si cette chute est une causc <xi une consćquence dc la maladic, on pcut cepcndnnt affirmer que la vitarninę C joue un rólc csscmicl dans la rćsistance i\ rinfection. On j^nt du reste cn drduin? que ks ftmclles cn periode dc repos 5cxucl ou cn rkbut dc luclation sont plus resistantes Cela dit. Fcffcl immunodirr.ulant de Facidc oscorbiquc. rxxammcnt djus des situations de scress (travai| intcnac pai cxctnplc) mćritcraii d’ćtrc approfondi. .

2.5. LES PROPRIFTES PROBIOTIQUES DU SHUBAT l.cs produits fern^entis issus du lait de chamdlc. :cl qac le shubat ont. cn plus dc la conposition chiniquc clasiiique, In pnriicnlnriu4. d^im richr.s cn hactfrirs Jactiqucs Ces bactćrics sont scuvcnl bćnefiques potir b sanie huniainc ct cllcs produisent dc Facidc laakjuc commc produit tcnnin3l du processus finał dc fermencation ił panir dc diffórenis sucrcs. notammeni du laciosc. La production dc Facidc lactiquc pcut Vaccompagncr dc Fapparition d’autrcs produits. Dans cc ca$ les bactćrics sum dites hcicrofcrmcntaircs. Si la fermentation du lactosc ou autre Sucre donnę umquemcnt dc Facidc laciiąuc. Ics hackries sont bc^mofcrmcnUur^s. I>es bactćrics lactique$ peuvent etre considdrćcs commc des probiotiqucs. Les probiotiąucs doiveni nfpondrc i ccrtaincs c.sigcnccs avant d’6trc a mJmc dc produirc un cffel benćftquc:

•    Rćsistancc a Faciditć gastriquc, a la bile ct aux ferments poncrćatique$

•Capacitć dc coloniser transitoirement la muqucusc intcstiualc

•    Abscnce de pathog^nicitć

Les microoTganismcs probiotiqucs lc« plus utilisćs jusqu’ici sont les $tiivanis: diffćrcntcs souchcs d: lactobacillcs. Ics baclAies biildus, Ir StfvprocCK'(us ttwntiiypliiłus ainsi qu*une lcvurc. ie Saccharomyces boulanffi. Les probiotiques oni des effeis diniqucs ct Ics mćcanismes d^acticm soni bicn dćcriis (Scnkbacva rt ot. 7004) Che/ Fhommc, Ics probiotiqucs ont principalcir.cnt etć utilisćs jusq‘j’ici pour le traitcmcni et la pićycntioct des diarrtićcs. Au cotirs des dcmićrcs annćcs, on a pti momrer quc les probiotiques pOuvaiem ćgalcincm joucr un rólc dans lc traifcmcnl dr.^ di.nihw chioiiiquc.s indammatoircs ainsi qne dans la prćvcntion des infcctions rcspiraioircs cl des maladics allergiqucK. Nous nc disposons cc|>ciidan! a cc propos que dc peu d‘ćtudes.

Les effel bćnćfiqucs des probiotiąucs sur le Liua dc cbolcstćrol (donc sur un des piincipaux factcurs dc risquc pour la maladic coronaricnne), sur FabSOCptioo du calcium <l*ophylaxic dc Fostćoporosc) ainsi qu'un ćvcntucl cllct anti-carcinog^ne n'om pas ćtć dćmontrćs juMpi‘ici par des travaux cliniąucs contrólds; its demeurent donc jusqu‘4 nouveJ avis dans lc domainc dc Fhypodićtique II cn est de mćmc de Fcffct immunostimulant souvent invoquf, qui rcsic nul defini et dum oii n’n josąiFici pas pu dćmomrer In relevance cliniąuc (Braeggcf, 2(M)2).

Renc. Roch. Ruminanls. 2004. 11



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