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ceux qui manąuent ou qui sont faussement expliques dans le travail de V. Demiantchouk \ consacre tout particulierement a la flexion dans les chartes du recueil de Rozov. On complete aussi les materiaux des chartes de Sucha. Demiantchouk ecrivait sur la fiexion de ces chartes sans avoir examine leur orthographe et leur phonótique; il est, par consequent, impossible d’admettre plu-sieurs de ses explications, ainsi on est oblige de rejeter ce qu’il dit a propos du substantif. D’autre part, les materiaux sommaire-ment recueillis n’ont permis aucune observation dialectale.
Ou peut dire qu’en generał la flexion des chartes est caracte-risee par une tendance a la normalisation, a savoir les terminai-sons de differents themes oscillent entre les categories de genre. Les terminaisons des themes dures ont le dessus; de la vient le gen. sg. et le nom. acc. pl. du type ^€M»h, thcayii etc. On attire aussi Pattention du lecteur sur quelques desinences alternantes.
Au gen. sg. des substantifs masculins inanimes s’etend la de-sinence -u, ainsi AHCTy, po^y etc.
Au dat. sg. msc. la desinence -u est normale, mais dans les chartes du sud -om devient frequent pour les noms de personnes, surtout pour les noms propres. C’est probablement Pinfluence po-lonaise, car le fait arrive le plus souvent dans les chartes ou les polonismes sont nombreux, p. ex. liany, Kopoi\io, BOiioĄHCiiABtf, a cóte de iiawoBH, KOpo.ieKH, boaoahciubobh. Aujourd’hui, de meme, la desinence -ovy n’existe que dans les parlers du sud et est la plus fre-quente a Pouest deja non seulement pour les noms de personnes; elle est plus rare dans les parlers de Test, ne se rencontre que pour les noms d’animes et seulement sous sa formę plus moderne, palatale: -ovi.
Au loc. sg. msc. et nt. on constate Pextension de la desinence -a. Elle a deja envahi les themes en postpalatale, p. ex. oy iiyi|Ky, oy ropOAKy, on la rencontre aussi aux themes a palatale: oy Koponi|K>. Exceptionnels en petit-russe sont les exemples du type no na-p()?tiriivl, no oy^AM^t. avec la desinence empruntee aux themes durs.
Au nom. pl. se multiplient les formes de 1’acc. pl., ce qui est surtout evident dans les themes a postpalatale, ainsi cb-łtkh, cyatkh.
1 B. eM h h 4 y k: Mop(()OJoriH yKpaiHCbKUx rpa.MOT XIV i nep-uioi noJOBmui XV b. 1928.
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