dos raisons qui lo faisaient lutfcer contrę le Departement de guerre. Les souvenirs penibles qu’avait laisses la Diete de 1776 qu’on avait traitee sur le meme pied que la delegation de 1773—1775, etaient le motif principal qui 1’aurait engage a entreprendre la lufcte. Lunę et 1’autre confederation avaient comrais des fautes (»les deux confederations, Time nommee delegation, 1’autre formee sous la direction de Monsieur de Mokronowski, se sont rendues coupa-bles«). Le prince disait que le Departement de guerre avait eto trans-formę et deforme en 1776, qu’on Favait dote de doubles at-tributions, soit qu’elle disposait d’une part du pouvoir executif et que de 1’autre on lui avait confie le commandement et la juri-diction militaire. Comme Farmee etait devenue plus nombreuse, le retablissement de la Commission de guerre creee en 1764,devenait une necessite. La confederation de 1776 qui avait fixe les fonc-tions du Departament, a »porte atteinte« aux garanties. II s’ensuit que Faction dirigee contrę le Departement et qui aboutit a la sup-pression du Conseil Permanent , etait conforme aux garanties. Le prince insisto sur le fait qu’on desire ardemment sortir de cette si-tuation humiliante, et que ces aspirations sont generales. Dans le post-scriptum de la lettre du 14 octobre, il est fait mention de la notę prussienne qui, a son avis, »ne diminuera pas la diffi-culte d’agir sur l’opinion«. Le prince tachait pour ainsi dire de se disculper, en invoquant la difficulte d’exercer de 1’influence sur les esprits surexites, pour lesquels il avait du reste lui-meme de rinclination. Le style artificiel et arrange de la lettre s,expli-que par la position et la situation ambigue dans laquelle se trou-vait son auteur. Le prince sen rendait bien compte lui-meme, puisqu’il demandait d’avance de ne pas mottre de mauvaise vo-lonte en interpretant ses paroles. Kaunitz que le assurarices du prince Adam etaient loin de satisfaire, exposa »franchement« ses doutes et ses reserves dans une lettre du 29 octobre 17M. On trouve de nombreuses biffures et corrections dans le brouillon de la lettre, ce qui prouve que lauteur en avait pese los paroles. II ne tarde pas a toucher au point le plus delicat et a parler de la declaration prussienne. II s’etonne qu’elle ait produit une si pro-fonde impression, prevoit que la Diete sera le theatre de troubles toujours plus graves et qu’en presence du changement de la situation, le vote de la loi sur l’armee peut precisement devenir une arme dangereuse et a deux trancbants. A son avis, les dis-