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i° Que les dćrivós grammalicaua alterent peu la naleur des racines donl ils promennent;

2" Que les dćrives analogii] ues <fui por tent sur la signi/icalion des racines, allerent plus ou moins leur valeur et les rendent soucent fort di/ficiles a reconnattre;

3" Quc la filialion des derires analogigues pcut conduire d des renseignemenis bicn dignes d’intć-ret sur les mcmtrs des pcuples primiUfs.

XI.

Lorsque les mols passent d’une langue dans une au-tre, ils ćprouvcnt des modificatious analogucs a cclles qui viennent delre indiquees pour les derive$ du $e-cond ordre. Ces modificatious peuvent aller si loiu, qu'jls finissent par indiquer des choses absolumenl con-łraires de celles qu*ils indiquaienl a leur origine.

On n deja vu comment 1’idec dc chalcur conduisait a celle d'animal, de troupeau et de rkhesse.

La racine eskunrieiine nr ¹, qui veui dire cau, donnę urdin, bleu, parce quc Teau parail bleue lors-i|u’clle reflechit la couleur dc ratmosphćre priyćc de uuages; et nous trouYons ouranos, qui vcut dirc ciel en grec, mol qui dćrive evidemmenl de la racine cs-kuarienne tir.

Le nom du ciel pcut donc derivcr dc cclui de Yeau,

' II faut pronoDctT our. V. la parltfl gramraalicalo du cc tr^aiU