drc aucune action politiąuc do cette ville, il orientu a eonlre-cceur sa politique vers FEspagne. II avait. cons-latć quc la France elait aussi hostile aux prot.estants que 1’Espagne. Un accord devait fltrc couclu avec cette dernifere avant quc la guerre, soulenue par la maison d,Autriche contro la France et la Suedc, ait pris firi. Tani que durfercnt les host.ilitćs, les III Ligues ćtaient, grilce a leurs cols alpestrcs, un facteur imporLant des calculs des puissances belligćrantes. Jenatsch embrassa
10 catholicisrne on 1035 alin do gagner la conliance de FEspagne et. fle FAulriehe. La nieme annee commenco-rent les t ractalions secrfeLcs avec FEspagne et rAutricho
11 Bożen et a Feldkircli ; cllcs furent troublees et. inter-ronipues par la cantpagne do Hołian de 1635. En no-Nombre et decembre 1(530, Jenatsch, Job. Schorsch, de Splugen, et Meinrad Buol, de Davos, confćrferent ofli-ciellement au nom des III Ligues aver rAutricho et FEspagne au sujet. dhm accord dólinitif. Rohan en avait connaissance, mais la cour de France iPćcoutn pas sos proposit ions dostinecs a ćpargncr un desastre a 1’armće franęaise (restitution de la Yalteline, etc.). Prcsqiu* tous les liomrues d’Ktal imporlanls des Ligues adhó-rfcrcnt avcc Jenatsch au Kettenbund de 1037 qui visait l’expulsion des Franęais hors des Grisons. La situation etait devenue int.olerable pour les III Ligues. Sans doute Jenatsch inanqua lui-móine a Falbance secriite qn’il avait personnellemcnt miso sur pied Iorsqu’il reuoua, sans le consentement de ses colldgues. los negocialions avec Richelieu. Mais commo son advcrsaire Salis-Marschlins, lui-meme, l’avait presume, cette manoeuYre n’avait d\*iutre but. que d’obligcr FEspagne ii executer ses promossos faites au pays. Quand Richelieu lii eon-uattre cos nouvelIes tentatives de rapprochement, Jenatsch perdit. pied. Survint la chute de Rrissach (der.. 1(538) qui devait porter 1’Espagne ii croire que Jenatsch, (Faccord avec Bernard de Saxe-Weimar et les Franęais, pouvait elTectiYoment provoquer un reYirement dans les Grisons. Les catholiąnos orthodoxes n*avaient plus enlifcre confiance on lui, car sa familie etait restće protestante. C’est; ainsi que torribe cn disgrftce auprfcs des deux partis, il fut assassine ii Coire en 1639. Les protest ants ne pouvaiont lui pardon ner son abjuralion ; les catholiques le jugeaient indśsirable. II est vrai que Rudolf de Pompeius Piania et sa sdeiir Catharina Tra-Yers participferent ii I'assassinat, mais Jenatsch ful. oxścut.ć avant tout pour des raisons poiitiąues. Voir a co sujet, ainsi quo pour la trahison du duc de Rohan par Jenatsch DtfBS III, p. 574. Davos combla cle charges et d^onneurs les desceudants de Jenatsch. Son flis atne — 3. Paul presida qnat.re fois la Ligue des Oix-Juriclictions, en 1659, 1(563, 1671 et 1675 ; podesłał de Trahona 1653 et de Tirano 1(571. colonel et ambassa-deur prfcs la cour dc Savoie. — 4. Georg, frere du n° 8, podestal de Trahona, landammann cle I)avos et lieule-nant generał. — 5. Paul, petit - flis du n° 2, porte au registre de bapt eme de Davos comme gentilhomme. quoi-que les titres de noblesse atłribućs ii Jenatsch ne soient pas prouves, coutrairement a A GS II, 674: Landes-hauplmann de la Yalteline 1685, płesida la ligue des Dix-Juridictions 1691 et. 1699. — 6. Georg, frere du ii° 5, podesta! cle Teglio 1715, de Plurs 1727. — 7. Andre AS, vicaire dc la Valteline 1709, podestat de Traona 1693, de Plurs 1727. — 8. JOHANN-ANTON, petit -fils du n°2, commissaire de Chiavenna 1719, bailli de Maienfeld 1701, prćsida laligue des Uix-Juridictions 1711 et 1723.
— 9. JOHANN-ANTON, fils du n° 8, Lundeshauptmann de la Yalteline 1769, prósida la ligue des Dix-Juridictions 1767, 1775 et 1796,colonel au service de Gdnes.— 10. Jo-UANN-Ur.RrcH, fils du n°9, podestat de Morbegno 1777, bailli de Maienfeld, presida la ligue des Dix-Juridictions 1785, bourgeois de Coire 1797,ammann de cette ville 1806. juge 1807, bailli de Coire 1810. Son petit-fils.— 11. Joh.-Ulricn, Iieut .-colonel au service autrichien, t & Coire en 1911, fut le dernier descendant en ligue directe de Georg Jenatsch. — Voir G. IlalTter : Jenatsch (avec bibliogr.).
— F. Jecklin cl M. Yalhr : Die Ermordung C>. Jenatschv, dans ZSG 1925. — Sammlimg rat. Geschlechter. — . t GS II. — Valfer, dans Jahrbuch der Neiten Biindner Zei-lung 1902.— Le nieme : Die Bestrafung von Slaatseergehen in der Rep. der drei Biinde. — Le mdme : Sechs Jahrh.
UHUS iv — 18
Daroser Geschichte, dans Land bach der Landachafl l)avos.
— F. Jecklin : l)ie. Amtleute in den bilndn. Untertanen-
landcn. [ m . Yai.km. |
JENAZ (C. Grisons, D. Oberlandąuait. V. DGS). Com. et Yge. En 1280, Junuzis ; aussi : Janatz, Genatz. Lnegrandę pierre cn lorme de menie dc moulin elscrYant. aux sacrificcs dans les ternps prebistoriques, se dresse oncore f>ri*s do PArtlinafurka conduisanl au .Schanfigg. Le chemin des paYens, sur la penie Ouest du Glatt-wang, parait aussi remonter 5 unc epoque antericure a 1’fcre chrćlienne, quoiqu’il doive plutot remonter au ternps de l’exploitaiion des mines de Casanna. Les licux-dils Fest i au-dessus du villagn et Castlius, dans le voisinage dc Pragmartin, rappellent des ternps de guerre. IYeglise, citec en 1394 et 1492 comme la seule de la vallee et dediee 5 saint Pierre, ful reconstruite en style gothi-que en 1483, mais la tour rornane a etó conservćc. La grandę cloche de 1492, fondue en 1924, etait remarqua-ble par son inscription dechifTrće ces derniferes annćes seulement. I^e pasteur Melchior Tiilmann inlroduisit la Reformo des 1528. Lalocalite yoisine de Buchen-Lunden rattachće au temporel ci laizein, relevait au spirituel de Jenaz. Des bains furent exploites dans le val Davos de 1730 5 1840 ; on en rapporte des cures merveilleuses. Les etablissements furent detruits par Lincendie. Toutefois Jenaz est le seul Yillage du Prattigau que le fen pre-serva : il conservo de beaux edifices en bois du XVI® s. La confrerie de garęons elait au XVIII® s. 1’une <les mieux nrganisees. Registres ile paroisse des 1804. Sulscr: Karze Beschr. des Gesundbrunnenszu Jenaz, 17(58. — Fried : Beschr. der Gem. Jenaz, dans Der NeueSamwler V.- Schukan : Beschr. der Schnie, in Jenaz, dans Der A eue Samnder \ . Eblin : t\lineralguelle. and Bad za Jenaz, 1828. - F. Ilegi : Gedchtete Rutę. [J.-lt.Tnnoo.]
JENINS (C. Grisons, D. Untcrlandquart, Cercie Maienfeld. \'. DGS). Com. et paroisse. En ainonl sont sises les ruines des chateaux d’Asperraont, Wineck et Klingcnhorn. En 1139, Geniae.s (Cod. I, nn 120). En 1301, le couYent de Schiinnis vcndit. uno fenne a Jenins a Heinrich von NYildenberg. En 1330, le chapilre dc la cathedrale y possćdail une terre (Cod. II, 227). Uue familie noble, von Jenins, est citee au XIVu s. (Cod. 11, nos 173, 214). Le Yillage formait avec Malans la sci-gneurie infórieure d’Aspermont, qui parait avoir etó formee de la reunion de Wineck a Jenins, oh babi tai ent peut-6tro les scigneurs de Jenins, et de celle d’Aspermont avec Malans. Les doux comnmnos de la seigneurie d'As-p er ino nt possedaient un plaid de mai ii Malans. Les ha-bitants etaient ii Porigine serfs et mainmortables. Les 111 Ligues achetferent en 1536 la seigneurie de Jenins et Aspermonl de Hans von Marmcls. Ce dernier yendil en 1553 la seconde partie do la grandę dtme de vin et de córeales qu’il possedait sur Jenins aux habitants de cc Yillage, qui se racheterent ii la meme epoquc des coryóes. N ers 1540, Jenins et son eglise dediee ii saint Yalentin. passhrent ii la Reforme. Registres de paroisse dós 1745.
— P.-C. Planta : Herrschaflen. — Art. Aspermont.— E. Camenisch : Reformationsgesch. — Reg. r. Jenins. [L. .L]
JENNER, von JENNER. Famillcs des cantons de Rerne et d’ Lntorwald.
A. Canton de Berne. VON J EN NER. Fa mille pat ricienne de la villc de Borne qui siegea sans interruption de 1518 a 1798 au Grand Couseil et d6s 1633 avec quolques inte -ruptionsau Petit Conseil. Ungrand uombre deses repre-
se u tants furent au sorvice ćtranger ; quelques-uns seulement se consacre-rent 5 1’óglise, plusieurs furent orfh-vres, architectes, d’autres se voui*rent ii la banque. Elle porte la particulc de-puis 1787. Armoiries : de guculos au croissant d’or renverse, surmonte d’une etoile du meme ii six rais ; le diplome de 171(5 porte une molette d'argent au licu de Tetoilo. Le ber-ceau de la familie est Kirchdorf dans h* district de Seftigon, contrće dans Iaquelle le nom subit, du XIVe s. au XVI® s., les memes variantcs qu’ł\ Berne : Gyner, Jinner et Je.nner. Hans Jinner (»u Gyner, probablement originaire de Solcure com-bat lit ii Morat en 1476, membre externe de la cor-
Jnnrier 1027