d’azur ii la fleur dc lys d’or et d’or ii la feuillo cle trefle de sinople. — Kaspar-Josepm, 1811-1805, architectc, contribua ii embollir sa viile natale et. developper ses ecolcs. — S1\L. — SB 1895. — Merz : Wappenbuch v. Buden, avoc tableau gónealogiąue. fu. Tr.j
B. Canton des Grisons. Familie du Schanfigg et de KI os tors (peut-ctre Joch% Jochem, Joachim). — Elias, prótre 1218, doyen dfObervaz 1200. Ebehhard, tóinoin en 1258. — Hans, de klostors, chef du con-tingent du Priitigau dans la ba tai Ile de Tavetsch contro les V yillages en 1621 ; capitaine pendant le siego de Maienfald et commandant au Luziensteig 1622, lntt.il en 1635 dans la Basse-Engadine contrę les Autri-chiens. Hans, prćsidcntde la Ligue des Dix-Juridic-t.ions 1668 et 1684, pod es tal de Tirano 1677, commis-saire en Valteliue 1683. — Voir J. Simonet : Oberwtz I, p. 55 : III, p. 374, ( t.-R. Tnuoc.]
JEUCHDEIMHAMMER. Familie de forgerons cpii ost attestee a Bale de la fin du X V° s. au commcncc-inent du XVII0 s. Armoiries : d'or ii rautruclio cPar-gcnl poptant un fer ii cheval dc sable dans le bec, posće sur utie Lerrasse de sinople. — 1. Hans, 1494-1559, lorgcron, avoyer du Petit-Bale 1541-1548, couseiller 1552-1559, baiIli de Locarno 1550. — 2. JoilANN dit SphyractcS) 1508-1578, probablcmont cousin du n° 1, professeur, Dr jur. et prevót du chapitre de Saint-Pierre, rećteur de Puniversitć 1545 et 1558. — Voir R. Thommen : Gesch. der Unicersitdt Basel. — Archivcs d'Btat cle Bille-Ville. [1\ ItoJ
JEUNE FEDERAL (JOUR DU). Avant la Rć-forraation deja, les autorit.es cantonales &vaicnt instituć des fetes religieuses extraordinaires oii, co mnie ii Berne en 1480 et 1481, l’on prechait la pónitence, tan dis que la polico des mantra renforęait sos prescriptions. Ges jours de penilence furent observćs nieme aprós la Rć-formation et spócialement sur Pordre des gouveruements protestants, en considćration des graves conjonctures de Pópoque. En 1541, pendant la peste, B:\le dćcróta des jours do pónitence mensuels. Berno a ug men ta pendant Pópidómie do peste de 1565 le nombre des fetes religieuses et fixa en Pannóe de poste de 1577 un jour de jedne liebdomadaire, le jcudi, pour lequol des prióres spćciales furent composćes. Pendant la disotte de 1571, le mardi ótait jour de jedne ii Zurich. Ces jours de prieres hebdoniadaircs furent observćs pendant de longues an-nćes, recommandes parfois par des ordonnances spćcia-les. Au XVII0 s„ la guerre de Trente ans, la peste et des cataclysraes (irent instituer des jours cle jeune extraor-dinaires que les cantons fixaient aleur guise. L’idee d’as-socior la prióre et le jedne n’cut qu’une ćphemóre rćnlisa-tion; ccpendant Pusages’imposa de róduire au minimum les apprets des repas les jours de pónitence. JuscpPii une cer tai ne heure cle la journee il ótait intcrdit cle boire et de manger ; les anberges ótaient fermees. Dans plusiours cantons, les tarłeś aux fruits out fait jusqu’ii nos jours, les seuls frais du repas de midi. Apr&s une tentative dhmifieation en 1572, les cantons protestants celćbrerent pour la premiero fois le 2 noverabre 1619. rheurcuse issue du synode de Dordrecht par un jour de jedne cornniun. La Difcte protestanta dćcróta en 1639 Pintroduction cPun jour de jedno annuel qui, dans la róglc, devait etre celebrć dans la secondc moitió de Pannće. En 1643, les cantons catholicjues les imitfcrent en prcscrivant des jours do mćdilation et de prióres justifićs par les óvónements extraórdinaires. Suiyant les nćcessites, on fixait, outre les jours cle jedne róguliers, des journśes de pónitence spćciales. Des le XVII0 s. on insUtua des collectes, destinees en gśnóral aux coreli-gionnaires persócutós ii Petranger, entre autres, en fa-veur des Vaudois chi Piemont en 1655. Dós le XVII0 s„ egalcment. on imprime les mandats eman es des autori-tós ii Poccasion de ces jours cle pónitence ; plus tard aussi les sermons aiusi que les programmes. avec Pindicalion des chauts et du texte. En 1796 la Dióte de Frauenfeld fixa, sur la proposition de Benie, un jour fódćral de jedne pour les cantons protestants et catholiqucs, qui fut cólćbró la preinióre fois le 8 septembre 1796. Sous la Rópubliąue helvótique, Ph.-A. Stapfer lit maintenir cette journee qui subsista egalement sous PActe de mćdiation et sous la Restauration. Ccpendeftit, Pon eut quelque peine ii l.rouver un jour qui convint aux catho-liques comnio aux protestants. Des 1817 les protestants choisirent le deuxióine jcudi de septembre ot los catholi-ques le dirnanche suivant. Sur une proposition du ran-ton d’Argovie, la Dióte dćcróta, le lyr aoftt 1832, le troisióme dirnanche de septembre jour olliciel de jedne pour tous les cantons, arret qui est encore en vigueur. I/ordonnance de la fete et la redaction chi »mando-ment» du jedne sont du ressort des autorilós can-tonalos, politiques ou ecclćsiastiqucs, chez les protestants, de Pć\eque chez les catholiąues. Oorlains cantons protestants firent coincider avec cette journóe la communion d'aul.omne cpii on ótait autrefois iude-pendante. A Zurich, a Schaffhouse et en Argovie, la communion du second dirnanche fut. report.ee au jour du jedne ; dans les autres cantons, cornme ii Benie, toute latitude est laissće aux communes. Le jour du jedne a garcló ju$qu'& aujourd'hui sa place cPhonneur parmi nos fetes religieuses et. patriotiques. lórómias Gotthelf a donno cle remarquables descriptions de cc jour de fóte dans cpiclques-uns de ses ouvrages, enl.ro autres dans L'e$prU et Ł*ar//enl. — BBC II, Ul, IV’. — Rosa Schaufelborger : Die Gesch, der eidy, B. |f E. u.)
JEUNE ALLEMAGNE (LA). Fondee entre autres par les frćrcs Breidenstein en móme temps <juc la Jeune Europę (15 avril 1834), probablcraent pour se rattaclier ii celle-ci commo section, cette sociótó se pro-posait de próparer la lutto qui dcvait (mgendrer la rópubliąue allemande. Ses clubs ótaient reliós ii un comitó central cpii siegea successivement ii Zurich, ii Liestal et. il Bicnne sous la dircction de Fein et.de Schiller, et cpii for mai ( lui-meme la liaison avec le comitó central de la Jeune Europę. Par des articles, des brochures, des 1-ćunions, etc., Pon próparait pour les óvónements ii venir les membres des clubs, essenticllemont constituós dfouvriers alleniands. Des statuts extrómenient sóveres prevenaient la trahison. Au cours de Pete 1834 les mcm-bres de la Jeune AUemagno organiserent une fóte au Steinhdlzli (voir art. Steinhcelzli). Le plan des elóments exlrenies comportait une irruption armóe dans le grand duche de Bacie, la dśclarat.ion do la róvolution et la chute de la monarchie. L’abandon cle ce pTOgramme radical, la scission d’avec la Jeune Europę ne permit pas ii la Jeune Allemagne cPóchapper il son sort. Les poursuites inLentóes ii Zurich (assemblóe de Wollisho-fen, emprisonnoment d'Aldinger) et ii Berne (Roschi) Parrestation ii Granges de Alazzini, RulTini, Harro Harring, Soldan et les nombreuses sentenccs d’exil qui en rósultórent, firent de la confćrence generale róunie ii Briigg prós fsidau le 12 juin 1836 et oit fut clćcidee la revision des statuts, Pultime session de la Sociótó. Le statut des ótrangors, du 11 aoill. 1836, prononęait, comnie pour h\ Jeune Europę, Pexil des membres encore ópar-gnós par Berne et Zurich et assónait un coup mor lei ii la Jeune Allemagne en Suisse. — Voir Tillier : Gesch. der schweiz. Regon. 1S30-1S4S. — Berth. van Mnyden : La Suisse sous le Parte de JSI,rj II. — Uch. Schmidt : Die deutschen Fliiohtlinge in der Schweiz 1833-1830. — Roschi : Berieht ii ber die Umlriebe der polit. Fluchtlinge in der Schweiz, 1836. — G. Miiller von Friedberg : Schweiz. Annalcn VI et VII. — G. Freytag : Bioyraphie non Karl Mathy. — Fedderscn : Gesch. der schweiz. Regeneralion. [P. Gh.i.ahoon.1
JEUNE EUROPE (LA). Cette association ful fondće le 15 avril 1834 ii Lausanne par les dćlćgućs cle societes allemandes, italiennes et polonaiscs sur Pinitia-Live de Mazzini principalement aprćs la rupture avec la sociótó secróte Haute venle uniuerselle que Buona-rotti dirigeait ii Paris. En vertu des principes de libertó, egalitó, fraternitó, la vieille Europę monarchique devail etre rcmplacće par une jeune Europę, dómocratiquc, il en devait resulter une lutte de la jeune libertć contrę Passorvissement, de la jeune egalitó contrę les anciens privilógcs. La Jeune Europę devait et.re Porganisme central des sections constitućes par les diverses nations europóennes dont la Jeune Italie, la Jeune Allemagne et la Jeune Pologne furent les premiers membres, tandis que la Jeune Suisse no se rattacha au mouvement que Pannee suivante. Aprós quelque deux ans cPexistence, la nouvelle association, dont les agissements contrevc-