18 LA VOIX DB SAIXT-CORENTly
risons, etc., que lc Pćre lisait chaquc soir, et pour Iesquellcs il faisait rćciter le chapclet.
La relique dc sainte Thćrese fut un soir portec proccs-sionneHement et escortec par toutc une phalange de petites filles vetues de blanc.
Le Jubilć marial fut, lui aussi, Poccasion d’une neuvaine a Notre Danie dc Lourdes dont la statuę toute environnee de kirapcs ćlectriques prćsidait au-dcssus de I'autel de Sainte-Thćrćse a chaquc rćunion.
Au soir dc la clóture de la neuvaine a Notre Damę, tous les assistants avaicnt, commc ń Lourdes, un cierge allumć en mains et chantaient la gloirc de Plmmaculće. Toutes les rćunions du Carćmc d’ailleurs s’achevaient au chant des cantiques de Lourdes.
Une troisićme grandę ceremonie fut organisee par lc Pćre, en souvenir des inorts de la gucrrc.
Dans le choeur, au bas du sanctuairc, une tonibe dc «poilu >,. surmontće d’une croix de bois qui soutenait un casque de soldat, ćtait cntourće de tenturcs mortuaires et de lampadaircs.
Apres un impressionnant sermon sur la mort, lc predi-cateur parła du sacrifice des quinze cent mille morls dc la grandę guerre, de la rcconnaissance que nous leur devons, des prieres qu’ils attendcnt de nous ; puis, pendant qu’un ancien combattant inclinait sur la tombc le drapeau, toute 1'assistancc, les hommes d’abord, les femmes ensuite, vinrent sur dcux rangs aspergcr d’eau bćnitc la tombe. Bień des larmcs coulaicnt, bicn des prićrcs ont etć rćcitćes pour nos heroiques victimes.
Lc soir de P&ques, Son Exccllence Mgr Duparc qui avait assistć aux conferences de chaque dimanchc, malgrć les fati-gues des cerćmonics de la Semaine Sainte et des officcs pon-tifrcaux qu’il avait celćbres en cettc fźte de la rćsurrection du Sauveur, vint, assistć de Son Excclle,nce Mgr Cogneau, dc ses vicaires generaux, des clianoines du Chapitrc, des sccre-taires de l’Evichć, prćsider la seance de clóture.
Avec tout son cocur, avec son ćloquence toujours aussi ’• jeune. il rcmercia le lt. P. Duperray et donna aux paroissiens de 1’eglise cathedralc les consignes du Pere et du Chef. Nous sommes heureux de pouvoir publier ci-dessous un rćsumć de son allocution. •
Monseigncur, apres avoir chaitdement remercie lc Perć Prćdicateur dc la pietć, de la science, de l’eloqucnce avec lcsquelles il a evangelisć la paroissc, fćlicitc les divers grou-pcs d’auditeurs de leur fidćlite ó suivre ses instructions, ct se rćjouit des fervcntes comnninions pascales dont la cathe-drale a etć temoin.
Puis il cxhorte les paroissiens a ne pas se laisser abattre ni decourager par les ćvćncments actucls, ct leur rappelle que, si lc salut doit venir de Dicu, il depend ćgalcment de leurs efforts, dc leurs prićres, dc leurs vcrtus pcrsonneJles. Dans 1’histoire, tout se ramćnc a un combat entrc_rćgoi'sme ct la charite, c’est l’egpisme qui engendre les gucrres, les pcrsecutions, les revołutions, et les lois malfaisautcs ct injustes. C’est la charitć qui maintient 1’órdrc ct la paix. S’il v avait en France be.aucoup de Charles de Foucaud, d’Ozanam et d’Albert de Mun, 1’esprit public se transformerait graduel-lcmcnt. C’cst 1’action catholique et les ceuvres qui preparc-ront dans la masse dc la nation lc retour du ferment de vic chretienne qu’ellc est en train de perdrc. Les Pikqucs renou-vcllent la vie des ames et facilitent ainsi 1’ćlan de charite spirituelle qui peut aider a la rćsurrection du pays.
Au R.. P. Duperray, le clergć et les fideles de la paroisse disent un grand et reconnaissant merci. Ils prieront pour lui et comptent sur ses ferventes prićres. L. P.
Nous avons a plusieurs reprises, coinmc nos prćdćces-seurs, rappele le devoir qui s’impose aux catholiques de par-ticiper dans la mesurc de leur pouvoir a l’CEuvre du Denier du Culte. Nous sorames heureux de felicitcr aujourd’hui les paroissiens de la faęon dont ils ont repondu cette annćc a 1’appel que nous leur avons adresse.
Quc le Bon Dicu et leur Saint Patron Saint Corentin les en recompensent.
Ornons le sancluaire
De nos plus belles -fleurs.
Offrons ń notre Mere
Et nos voix et nos cceurs.
Autour du tróne de la Tres Sainte Vierge les picux fideles -vont venir prier pendant tout le mois dc Mai. Dans le rnonde entier, ce sera un concert de louanges et d’hommagcs a 1’adresse de la Reine du Ciel.
II scrait juste que ces louanges se fassent plus particu-lićrcmcnt confiantes et reconnaissantcs dans notre pays dc France.
Pourquoi ? Parce que nous celebrons cette annee, en France, par une faveur du Souverain Pontife, un Jubilć national Maria).
II y a trois cents ans, Louis XIII, roi de France, agissant