74 LA VOIX DE SAINT-CORENTIN
II ćtait remplacć par M. 1’abbć Cadiou, surveillant au: Petit Sćminairc de Saint-Vincent, qui flnissait la guerre comme licutenant au 19* R. I., ct prenait les titres de vicaire-et de maitrc de chapelle & la Cathćdrale (Ordo, 1920).
M. 1’abbe Cadiou avait ćte initić de bonne heure 4 la musique sacrće : au Grand Sćminairc de Quimper, ii eut la bonne fortunę d’avoir comme professeur dc chant M. 1’abbe-Joseph Tąnguy, que Dom Mocquereau comptait parmi scs meillcurs ćlćves. En 1910, comme sous-diacre, M. 1’abbe Cadiou accompagnait son professeur ii Pile de Wight, a* Quars-Abbey, chez les moines dc Solcsmcs, en exil. Ce stage ne pouvait etrc que trćs profitablc au jeune sćminariste, 4 cette epoque surtout ou, dans ie diocćse, la question grćgo-rienne ćtait a 1’ordre du jour.
A sa sortie du Seminaire, M. 1’abbe Cadiou continua scs etudes d’orguc, sous la direction de M. Alexandrc Thomas^ organistę du grand orgue de la Cathćdrale, ćlćvc de 1’ćcole Nidermeyer, et scs etudes d’harmonie avec M. I’abbć May et, professeur de musique au Petit Seminaire de Saint-Vincent.
Lc 7 Av‘ril 1919, le nouveau vicaire de Saint-Corentin se prćsentait i M. Ie chanoine Orvoen, cure-archipretre, qui lui dcmandaif de rejoindre deOnitivement son poste lc Jundi 14 Avnl.
Dćs le lendemain, sa premiere visite fut pour 1’ćcole chre-tienne.de la rue de.Brcst, qui assurait le recrutement des jpetits cheristes. II fut rcęu par M. Moreau, directeur de I’ćta-blissement, qui voulut prćsentcr ses ćleves au nouveau mai-tre. L’impression fut plutót penible, les plus grands ne rćpondirent pas 4 l’invitation et les autres y repondirent sans aucun enthousiasme.
Les classes de chant commenęaient, le mercredi 16, a la sacristie : mais personne ne se pfesenta. C’etait la greve-perlćc, tant pour le servicc des messes, le matin, que pour les rćpćtitions. Unc epuration s’imposait. Elle ne tarda guerer des le lundi suiyapt, les plus grands ćtaicnt congedićs et l’aeuvre reprenait sur des bases^‘nouvellcs.
(A suiore.)
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Jeux de plagę et athlśtlsme. cl ich ć « moc*
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