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100 LA VOIX DE SAINT-CORENTIN

Pour garder la paix, il nc sufflt pas dc dire quc l’on veut la garder, il nc sufflt pas dc dćsirer la garder. La paix conunc la guerre doił se gagner ct sc dćfendre chaque jour. Si nous perdions la paix, inais on pourrait graver sur tous les monuments aux raorts qui sc dressent dans toutes les com-munes dc France, sur la tombc du Solda! Inconnu dc PArc-de-Trioraphe dc 1’Etoile, cette phrasc qui soulignait Pimpuis-sancc de Phćrolsmc des soldats dc 1870 : < Quomodo ceci-derunt robusti et perierunt arma bellica : Comment le sacri-licc dc nos vaillants cst-il dcmeure stćrilc ? S’csl-il cxerc* en pure porte ? >

II faul travailler pour maintenir la paix.

C’est un dc nos diplomatcs contcmporains, Ic titulnirc d’unc dc nos grandes anibassades, qui ćcrivait dans la Reuue des De.ux Siondes, du 15 Octobre dernier :

« Sous 1'aspect mouuant des chotes, 1'Hisloire, en ses pro-(ondeurs, obett A des lois tmmuablcs. Comme il fant etre altentif A les respecter / »

I/IIistoire obeit & des lois ininmablcs.

Que sont-cllcs, ccs lois ?

Ellcs nous disent tout d’abord quc si la forcc nc crće pas Ic droit, commc le youdrait unc doctrinc palcnnc ct barbare, la force du moins appuic efficaccmcnt le droit.

Par suitę, un pcuplc qui vcut In paix dans la justice ct dans l’honneur doit s’assurcr les moyens dc dćfendrc cc bel idćal contrę ceux qni veulent y porter atteintc.

Et la prevoyance, la prudcncc ct le travail sont indispen* sablcs pour assurer cctte force pacifique et pacifiantc a un pcuplc.

Ellcs nous disent, les lois dc 1’Histoire, qu’un pcuplc ne peut ćtre fort et rcspecte et ćcoutć quc dans la mcstire ou il est uni. C’est la grandc vćrit<b dont l’cxprcssion se trouve dans Ic texte raćmc du Saint Evangilc, qui I’a cucillie sur les levres de Notre Seigneur : «Omne regnnm In se diuisum desolabitur, Tout royaunie divise yst vouć i sa perte. >

Mes Freres, est- cc que vraiinent les niorts dc la guerre nc sont pas qualifićs pour nous fairc entendre ccttc leęon ?

Est-cc qu’ils n’ont pas Ic droit dc nous dire : Si nous avons fait triompher notre juste causc, si nous avons ćlć vic-torieux, c’cst parce que nous avons ćtć unis ;

A partir du jour ou tous les allićs ont compris le besoin, la nćcessitć de 1’unitć d’action ct Pont rćalisćc, la victoire s’est atlnchće a nos <lrapeaux pour ne plus les quitter ;

C’cst parce que nous, les morts, ct vous anciens combat-tants, nos fróres de luttes, nous nous serrions les co u des, nous formions bloc, que 1’ennemi a du s’arr«Mcr ct s’cnfuir devant cc mur que fonnaient nos poitrines. Si nous nous ćtions separćs, ćcartes les uns des autres, Pennemi aurait eu vite fait de passer par les breches ainsi ouvertes ct dc conti-nucr a Parrierc son oeuvrc dc dcstruction et dc ruinę.

Nous avons ćtć unis dans la guerre au milieu des souf-franccs. Est-iL donc plus diflicilc dc rester unis dans la paix ?

Restez unis !

OO

Mes Freres, lorsąuc les dćlćgućs dc lous nos dćpartements, aprćs avoir alluine leurs flambeaux, la-bas, a PArc-dc-Triom-phe, a la flan.me qui brille sur la dalie gloricusc du « Soldat de France*, c’est son seul nom, rcvicndront vcrs nous por-teurs dc cettc flanunc, comprenons bicn Ic symbolisme, lc sens, la grandeur de cc geslc patriotiquc.

I)’un menie coeur, redisons nolre amour pour la France, la plus belle palrie qui soit au niondc !

Prions Dieu de benir ccux qui sont uiorts pour elle et dc bćnir aussi ccux qui vculcnt 1’aider (ct nous en scrons tous), a vivrc dans la justice, dans 1'honncur et dans la Paix.

(Musi suil-il.)

A la Phalange

Trois fois bravo !

Brano l pour les succ£s sportifs.

En coupe dc France, rćquipc premiire dc la Phalangc d’Arvor a battu sur s*on terrain dc Saint-Denis, dans unc premiórc rcncontrc, le Sladc Morlaisien.

Une deuxieme rencontre a mis nos Phalangistcs a Saint-Pcl de Ećon en prćscnce du Stadc Leonard. L'nc dcuxićmc fois. ils ont ćtć victorieux.

La grandę equipc Loricntaise C. E. P. leur a alors etć opposćc. Les Lorienlais cux aussi ont du baisser pavillon •dcvent les nótres.

Pendant cc temps-la, nos óquipes de juniors et dc mini-mes cucillaient de leur cótć des brassees dc lauriers.

Bonne ccntinuation !

Bnwo ! pour 1’emprcsscment ct la fidćlite avcc lesquels les Phalangistcs ont suivi la retraitc excellente quc leur a prźchće M. 1'abbć Lespagnol, vicaire a Notre-Dame du Mont-Carmcl dc Brest. 145 retraitants ! Ccst, croyons-nous, Ic record jusqu‘a prisent. 145 jeunes hommes coinmuninnt ensemble au grand chomr, a la messę dc 8 heures, lc diman-che ou la retraite s’achcvait, c’ćtait un bel ct bon spcctacle.

Bonne continuation !

&

Brano ! pour la vcnuc cn masse dc nos hommes et jeunes gens de la Phalangc 5 1’heure d’»doratlon du Trćs Sain! Sacrcment, chaquc premier vendredi du mois, de 20 heures ń 21 heures. Dcpuis quclque temps lc nombrc des adorateurs a double ct les vieux chcvronnes, ceux de la premierc heure, d’il y a trente ans, nc cachcnt pas leur joie : « C’est aussi



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