72 JLA VOIX DE SAINT* CO RRNTIN
Toul cela, nous le desirons, ó Notre-Darae dc Lourdes, inais toujours plus quc cela, nous deinandons, nous dcman-<lerons les biens surnaturels.
Fortifiez nołre foi. Gardez notre pays vraiment ct seule-inenl chrćtien.
Ne permettez jamais que nous dćtournions nos regards 4*t nos cocurs du Ciel, qui est notre vraie patrie.
Convertissez les pćcheurs, convertisscz - nous tous, car tous, dans unc large mesure, nous avon$ ..besoin de conver-sions.
Faites de nous des saints !
Quc pas un de nous ne manque, ó bomu* Mćrc, ó Notre-Damc de Lourdes, au rendez-vous du Ciel, ou nous vous verrons, connne vous a vue Bernadettę, ou nous vous dirons un filial et eternel Ave Maria / Je vous salue, Marie ! ✓
Ainsi soit-il.
Nous recommandons trćs instamment aux enfants qui doi-vent suivrc les catechismes, particulićremcnt aux enfants nes en. 1929, de venir s’inscrirc et de suivre trłs reguliire-ment les sćances de catechisme. En nćgligeant dc s’inscrirc dćs la reprise ou en manquant de regularite, ils s’exposenł a n’ćtre admis que ł’annec prochaine parmi les aspirants et aspirantes, et d’autre part, des 1’annee prochaine, en exć-cution des statuts diocćsains, la prćparation a la 1" Commu-nion solennelle sera prolongće d’unc annee.
(suitę)
En 1911, M. l'abbe Gargadennec ćlait nomine recteur de Carantec et remplacć dans ses fonctions par M. 1’abbć Gaonac’h, vicaire ć Chateaulin.
Sur le conseil pressant dc son ancien curć, M. le chanoine • Le Boy, dcvenu chanoine titulairc, M. 1’abbć Gaonac’h fit adopter a la Cathedrale le nianucl du chant gregorien de . Solesmes, qui remplaęait avantageusemcnt 1’ćdition de M. Le Borgne. j
L’enseignement de la nouvelle melodie grćgorienne deman* dera aux maitres et aux elćves beaucoup de travail, de pa-tience et de perseverance.
La declaration de guerre d’Aoft.t 1914 n’allait pas tarder a jeter le dćsarroi dans l’ceuvre de la Psalette. MM. les abbćs Cabioc’h et Piriou, vicaires, durent rćpondre immćdiatcment a 1’ordre de mobilisation. M. le chanoine Orvoen, cure-archi-prćtrc, MM. les abbćs Le Goasguen et Gaonac’h suflfisaient a peine i la besogne paroissiale. Ces dcrniers vicaires ne tar-derent pas non plus k etre mobilisćs et bientót la Psalette perdit son directeur.
M. le chanoine Le Roy, fervent plain-chantiste, s’olTrit pour remplacer M. 1’abbe Gaonac’h.* L’experience fut de • courte durće ; des le premier . contact avec cette jeunesse turbulente. le zćlć chanoine comprit que parcille besogne, de sa compćtence peut-etre, n’ćtait plus de son ige. La place redevenait vacante..., person ne ne se souciait de Toccuper.
Nombrcux ćtaient les organistes mobilisćs ou de passage k Quiraper qui sollicitaient de M. Emile Thomas, organistę, la faveur de tenir le grand orgue, mais pour 1’orguc de chceur, aucune candidaturc ne se prćscntait. Les organistes dc fortunę s’y succćdaient avec plus ou moins de succis et Pon se rappelle, a Saint-Corentin, une certaine procession du Sacró-Coeur pendant laquelle M. le Yicaire Gćnćral dut rcnouveler la demarche du' doux chanoine Salaun, men-tionnee dans les mćmoircs de M. 1'abbe Le Borgne, et impo-ser silence i 1’organiste qui, inalgrć sa bonne volonte, n’ar-rivnit pas ^ s’accordcr avec le chceur. . *.
Au hasnrd des permissions et des convalescences, des prćtres pleins de z£Ie et de devouement prirent successive-mcnt la direction de la Psalette. C’est ainsi que furent nom-mes vicaircs ausiliaires a la Cathedrale, MM. les abbćs Marc, Hanras, Le Gall, aumónicr du 118* R. I., en convalescencc/ Boulic, I-e Bars, blessć de guerre. besogne ecrasante d’un ministire surchargć et la rapidite de leur passage a la Cathć-drałe ne leur permirent pas de faire ceuvre durable.
Dans1 les rangs dc la Psalette, les defections se multi-pliaient, les classes de chant ćtaient dćsertćes, la discipline se relachait et la fin de la guerre trouva l’oeuvre en mau-vaise posturę.
APRfeS LA GUERRE
Une reorganisation complćte s’imposait. M. 1’abbe Gao-nac’h, nous dit la Voix de Saint-Corentin du 1" Mai 1919, trouvant la besogne au-dessus de ses forces, se retira et demanda un autre poste. Nommć a Notre-Dame du Mont-Carmcl de Brest, il jugea que la nouvclle situation ćtait enrore trop pesante k sa faiblc constitufion et exprima le <dćsir d’ćtrc placć dans une toute petite paroisse. I/Adrninis-tration diocesaine faisant droit a sa demande, le nomma k Pouldreuzic.