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Gilles Perron veut reprendre le boulot

LA VOIX DE L EST MMiwd. 21 dOcembie 1991

/a Im/ drrhml

Funerailles du dernier Pere de la

Confederation

Las luaAraillas da l ei premier ministra Joey Smallwaod aurom litu demom matin A Saint Jeeed* Terre Meuve. M Smallwand. qai a AtA premier miaistra da la proaiace pendant presque 23 ans. ast dAcAdA mardi A l‘Aga da 90 aas. las premiers ministres Brian Mul at Clyde Wells s'sdressaroat

A la

la miaistra IA-dAral du Commerca Micheel Wilsoa. at la chat libAral. Jean ChrAtian. assrste ront Agalomaot A la cArAmoaia las ta aAraillas dAbotaront A enre houres. haure locala. aprAs uaa procassion d anviron 30 miaatas A partit du parte mant pronncial ou la corps da M Smallwood a AtA oiposA au ceurs des durnters jours

MONTREAL

CiMMcmMm

Dani lc burcau dc lei avocau, ou il a rcęu dci journahstes toutc la journćc. hia. Gilles Perron. en assoyant lei lnvłtAs, cn tursctllam lc dAcor. monirait qu'U n*avaii pas tom perdu dc ses qualites de rAahsatcur.

Tcllcmcnt. d’ailleuri. que dAs 9 h. hter matin. il Atait dani lc burcau d'un de ses supAricurs. au sićgc sooal dc la sociAtA Radio-Canada. et ditcutait emploi.

Le rćaliiatcur dc 51 ans. cn conge sans soldc depuis deux ans pour cause de condamnation pour mcurtrc, icmbie avoir rintention dc prendre habitude i la liberie: il veut rccommenccr A trasailkr dis que possiblc, pcut-Atrc des la mijania.

«C’Atatt formidablc... Lcs gem qui mc croLsatent dam lcs corri-

IA OUOIIOIENNE

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N

dors semblaieni eon tenis de me voir. dit-il de son retour dam la tour dc la ruc Renć-LAvesquc.

Gilles Perron. quc la Cour d'appel a libere jeudi en attendant la tenue du deuxiemc proces qu’cilc sieni d’ordonncr pour le mcurtrc de sa femmc, n’cst pas amer... Jc dirais plutdt dAęu... Mais pas fłche. Jc n*ai pas d'cs-prit dc scngcancc.»

II nc pcut pas parlcr dc tout cc qui pourrait affcctcr son procćs concernant lc mcurtrc dc sa fem-mc. poignardce dam sa voiture. le soir du 15 dAccmbrc 1987. II dira simplement. commc dćtcntcur d’un seeret: «Vous ne lc savez pas cncorc. cc qui s’e« passe*.

Ses cnfants ct ta bclle-socur. Nicole Valiquct (la socur dc sa fcmmc) senaient non seulement lc voir en prison chaque scmainc, mais partkipaicnt A i’enquAtc des

SOMMAIRE

Agenda	5
Bendeschoses...	14
Commentaire	12
Dócós	57
Economie	22
Jeux	39
Petitesannonces	42
Sports	58
Statistigues	62

asoeats dam le but dc dćcousrir dc nouvcaux tentoim.

<>Sans cux. qui n'ont jamais doute. je serais encore en prison.»

«Cc qui etan import ant, c‘est quc mes amis qui etaient au cou-rant du dossier n’ont jamais eu aucun doute sur moi. Sans cctic confiance-IA, qui m'entourait. ou-bliez ęa, ęa aurait ćtć impos-siblc».

Perron conftc aussi avoir rcęu dc nombrcu&cs lettres d'appui cn prison.

II cmployait ses joumćes A tra-vatllcr commc commis A 1‘admi-nistration. pour la radio internę dc memc quc commc technicien pour lcs filmt sidAos dc ses co-dć-tenus.

Au sujet dc sa fcmmc Michel-le. qu'il est toujours accusA d'avoir tuce, Gilles Perron dira: »On nc nous a jamais laissA* lc temps d’afrirmer cettc peine-IA.

on n'a pas pu v»vre notre tristes-SC.w

«C'est trAs stmple, cc quc j’es-pArc: quc la vAritA sc fasie. Lc res-tc, je nc connais pat ęa: nouscau procćs. pat dc procćs. ce toni met avocats qui t*occupcnt dc ęa.**

«1j» justicc, ęa cxiste. il n*y a pas dc problAmc. I.a balancc cxistc. Mais c*cst ccux qui pren-nent la balancc ct qui jouent avcc...»

Qui? «Vous Atcs aussi iniclli-gent quc moi pour lc savoir.» Gil-lcs Perron nc vcut pas trop parła.

I-c dćtcnu Paron a vAoj commc unc "torturę men tale* toutes lcs tcntativcs infructucuses dc ses asoeats pour lc libćra. Mais

MONTREAL

Ptm* c*\jkS

QuAbcc des rait assumer lcs frais d‘appcl des six famillcs qui ont intcntA des poursuites contrę dcux fabricants canadicns dc MIUF (mousse isolantc d'urćc formaldćhydc) ct qui ont AtA dA-boutees la scmainc danićrc. cn Cour supAricurc. huit ans aprAs lc dćbut des procćdurcs desant lc jugc RcnA Hurtubisc.

Cesi ce qu*cstimc la FAdAra-tion des comitAs dc victimes dc la mousse    d*urAc du    Qućbcc

(FCVMUQ).

Sans la continuation du finan-ccmcnt. lcs    six    famillcs

«n'auraicnt tout simplement plus accAs A la justicc», estime ta FAdA-ration, qui sient de convoqucr lcs 40 comitAs membres A unc assem-blAc lc 10 jansia A Montreal, soit trois jours asant quc n’cxpirc lc dAlai d'appcl.

II y a prAs dc 6000 famillcs qui pcuvcnt intenter des poursuites dans des cautcs similaires A ccllcs quc s-isc la dAcision du jugc Hurtubisc. mais comment rccom-mcnccr unc preuse alors quc la plupart ont "dćmiuffA» leur mai-son, dcmandc unc portc-parolc dc la FAdćration. Mmc Nicole lamer?.

Hicr. Mmc Lama disait avoir appris rAccmmcnt quc «les dos-siat mćd»caux sort dAtruits aprAs

A NE PAS MAK0UER DEMAIK

ac'aait clair dans ma tćtc quc j'allais sortir un jour. Quand? Jc nc lc tavais pas.»

Aussi. aprAs dcux ans d'cmpri-sonnement. il a AtA un des sculs A nc pas trouver quc la Cour d*ap-pd a rendu jugement rapidcment. lundi, aprAs seulement dcux heu-rcsd'audition...

C’esl en Acoutant lcs nouvcllcs sur unc chalnc dc tAlA prisAe. A midi. jeudi. quc lc dAtcnu Perron a appris qu*il Atait librę. Ses avo-cats n'avaient pas cu lc temps dc 1'appclcr. *L’annonccur a dit: Gilles Perron est librc. Mais il a dii: nous y rcvicndrons, rendons-nous d’abord A la prise d'otagc...» cinq ans» cl quc l*on n*cn conscr-vc qu'unc dcscription sommairc. ce qui crAe, selon dlc. un obstaclc dc plus au dApdt dc plaintcs. sans comptcr 1'abscnce du nerf essen-ticl dc toutc guerre judiciairc: 1'argcnt.

Lcs procurcurs qui ont plaidć desant la Cour supAricurc la cause des plaignants, au nombrc des-qucls Mc Claudc Massc rt Mc Nicole Duval-Hcsla. ont. cn con-formitA avec lc vocu des famillcs. transmis ccttc scmainc A 1'Offkc dc protcction du consommatcur (OPC) unc dcmandc dc ftnancc-ment dc ca appcl. rappdlc Mmc Lamer. Lc prćsident Vignola. dc l'OPC, a achcminc ensuite cate rcquAtc au bureau du ministre RA-miliard.

La FCVMUQ aimeratt rencon-trer des lc dćbut dc jansia 1992 pour discuta dc la suitc «politi-quc» A donner au mćgaprocćs, M. Rćmtllard ainsi quc lc ministre fć-dAral des Consommatcurs ct des SociAtAs, M. Picrrc Blais: «Sculs nos rcsponsablcs publics ont 1'autoritA ct les moyens rćcls dc rendre justicc aux viaimcs dc ta M1UF», dit Mmc lama, dle-mćntc cntralnćc dans la saga dc la MIUF parce quc des organismes gouvancmcntaux Tasaicni incitec A y rccourir dans lc cadrc d’un programmc d’ćconomic d’ćna-gie

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MIUF: Quebec invite a payer les frais d'appel