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poursuivies tres longtemps sur un sol bien catalogue - en 1'espece, une argile surcon-solidee fissuree - peuvent faire avancer nos connaissances fondamentales.

C'est un des plus difficiles sujets de la Mecanique des Sols qu'a traite devant nous le Prof. MOGAMI. II nous a montre la multi-plicite des theories dans le domaine de la prevision des deformations des milieux granulaires, mais a travers leur diversite, il a mis en evidence un caractere commun qui est d'etablir une relation entre des rapports de contraintes et les variations des deformations relatives. II rejoint par ailleurs les conclusions du Prof. LADD sur 1'influence tres grandę de 1'anisotropie dans les milieux granulaires.

Enfin, la conference du Prof. PECK nous a fait faire un sejour dans 1'Olympe des anciens Presidents et nous ignorions que a toutes ses qualites de chercheur et d'ingenieur, notre ancien president ajoutait celle d'un historien.

Certains de nos participants ont pu trouver qu'il y avait un certain recouvrement entre les sujets des sessions principales. II est en effet difficile d'avoir une bonne defini-tion du generał et du special.

Mais tout au moins, il est reconfortant de trouver certaines convergences de vue dans les conclusions qui se degagent des discus-sions aux sdances principales. Je voudrais essayer d'en noter certaines: par ' et C', mais bien par i|» et C en reservant les primes et indices aux etats non drainśs. II n'a pas insistś sur ce point pour ne pa9 troubler nos habitudes, mais 1'idee est a retenir. II a demandś aussi -non sans raison semble-t-il - que l'on normalise ce qu'il appelle 1'attraction

Physiguement, c’est bien le total

de la contrainte normale et de cette attrac-tion qui, par 1'intermediaire du frottement, donnę la resistance au cisaillement.

II est incontestable que les śtats non drainćs sont des śtats non pas fondamentaux mais composites, tr&s sensibles & 1'histoire des contraintes et £ la vitesse de dśforma-tion. C'est notamment pour avoir ignore de prendre en compte ce param^tre que l'on a enregistre tant de ruptures de lev£es sur sols mous. Les corrections proposdes par BJERRUM sur Cu en fonction de 1'indice de plasticitś ne sont d'ailleurs qu'un aspect de la variation importante de Cu en fonction de la vitesse de deformation lorsque la plasticitć de 1'argile augmente.

Bien sur, il n'est pas du tout glorieux de constater, comme nous l'a montre le Prof. JAMIOŁKOWSKI, qu'il y a parfois plus qu'un rapport de 1 a 2 entre les cohesions drainćes a profondeur egale que nous apportent les pressiometres, les Vane Test et les essais de laboratoire C K0 U. Mais notre progres incontestable aujourd'hui vient de ce que nous savons maintenant expliquer ces dif-ferentes.

1.    Les essais de laboratoire et ceux in situ ne sont pas competitifs, mais complementai-res.

2.    Pour les sables, les essais in situ sont les mieux appropries tant est grandę, nous a dit le Prof. LADD, la difficulte de re-produire exactement au laboratoire la structure anisotropique inhdrente.

3.    Pour les argiles, en laboratoire, la procedurę SHANSEP misę au point par le M.I.T. offre, semble-t-il, une large possibilite d'etudes correctes pour les argiles normales.

4.    Bien entendu, tout comme d chaque congres, partisans et adversaires des procćdures en contraintes totales ou effectives, se sont affrontes.

Partageant les conclusions des trois rappor-teurs generaux des sessions principales 1 -2-3, je pense aussi que seul le calcul en contraintes effectives a une valeur vraiment scientifique.

Au Comite Executif, au cours de la discus-sion qui a precede 1'approbation d'une nouvelle listę de symboles que je recommande a votre attention pour l'avenir, le Prof.

JANBU a ete jusqu'a proposer - et je crois qu'il a entierement raison sur le fond -que 1'angle de frottement effectif et la cohesion effective ne soient plus designes

De sorte que, a condition que l'on soit parfaitement conscient de tout ceci, je pense que lorsque l'on ne dispose pas d'un laboratoire tres bien equipe et d'operateurs entraines, il est admissible d'appliquer la procedurę des contraintes totales.

J'ai notę d'ailleurs que le Prof. LADD a reconnu qu'il n’etait pas en mesure lorsqu'il emploie la procedurę des contraintes effec-tives, de prevoir la valeur du coefficient A au moment de la rupture. J'ai notę aussi que les auteurs d'exemples d'application de la methode des contraintes effectives sont assez discrets sur les lignes equipotentiel-les de pressions interstitielles qu’ils prennent en compte dans leurs calculs.

5. On a comme toujours parle des interpreta-tions des essais in situ et des corrśla-tions.

Aussi bien le Prof. LADD que le Dr. BURLAND ont insiste sur 1'absolue n^cessit^ de n'appliquer ces corr^lations qu'avec cir-conspection. Tout le monde les suivra dans cette voie: nous avons besoin de corr^lations mais nous devons les considerer comme un mai necessaire. Les plus pernicieuses sont d'ailleurs celles contrę naturę comme celles par exemple qui consistent a dśduire un tasse-ment de consolidation des donnees d'un essai in situ non drainś. Le Prof. SKEMPTON au 5e Congres & Paris dćnonęait d^j^ la nocivit<§ de ce qu'il appelait le "handbook" engineering

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