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(c) Si£ = <f (4, Tj) etaest un nombre initial (ou, en generał, une puissance de to), alors pour que l'on ait: C < a, il faut et il suffit que Ton ait en nieme temps: £ <C a et Y] < a.
Quant a l'elevation en puissance, on peut etablir un theoreme plus fort de celui de Cantor:
63 (7). Si k est un nombre fini et m — un nombre non-fini, on a: k. m C 2m.
La condition imposee au nombre m dans l’hypothese de ce theoreme pourrait etre remplacee par la suivante: nt Z> k.
64 (7). metant un nombre Cardinal quelconque, on a: m O 2m, c’est-a-dire: m <> 2m, mais 2m non- O m.
En termes de la theorie generale des ensembles, la pro-position 64 s’enonce ainsi:
65 (7). Aucun ensemble de puissance m ne peut etre decompose en 2m ensembles disjonts non-vides.
Nous passons a quelques theoremes concernant les proprietćs des nombres K0 et 2‘s°.
66 (T). Si m 21\ alors on a: ni < K0 et 2,M < H0 (m et 2m fi-nis), ou bien on a: K0 ni, 2H° 2m (et K0 <12in).
67 (7"). Pour aucun nombre m on n’a: N0 2m < 21S n
68 (7). Si N0 < 2m, on a: K0 m et 2kS° 2m (donc K0 < 2m).
69 (7). Les conditions suivantes sont equivalentes:
(a) m est un nombre Cardinal non-fini; (b) K0 2m; (c) 22’n
est un nombre transfini; (d) 2H,) < 22”1 •
Le th. 68 resulte dłun lemme de M. K u r a t o w s k i 1) et du th. 4. Le th. 69 complete le th. 1 124.57 des „Principia Matbematica” •
A cóte du th. 62, le theoreme suivant peut etre considere comme cas particulier du theoreme precite de Kónig:
70 (7). Si, pour un aleph rt quelconque, un ensemble de puissance a peut etre decompose en m ensembles disjoints de puissance plus petite que a, alors on a:a<am.
Voici deux consequences de 70 qui se rattachent a l’hy-pothese du continu:
V. A. T a r s k i, Fund. Math. 6 (1924), p. 94.