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Par consćąuent, au bout de 10 ans, c’est-a-dire a la fin de 1948, le niveau du lac apres l’execution des tra-vaux de 1938-1939, devait se trouver a

1,27 m — 0,42 m = 0,85 m

en dessous du niveau que le lac aurait occupe a la meme datę si on n’avait pas execute les travaux.

C’est a tres peu de chose pres ce que trouve M. Devroey qui, en tenant compte des veritables entrees et sorties du lac, a calcule les oscillations du niveau en supposant que les travaux mentionnes n’aient pas ćtć executes. D’apres ce calcul, le niveau du lac aurait ćtć 774,08 vers la fin de 1948 si les travaux n’avaient pas etó reali-sćs, alors que ce niveau etait devenu en fait 773,15 sous 1’action des travaux, ce qui donnę une diffćrence de 0,83 m.

Nous avons egalement applique la menie methode en utilisant les donnees de M. Devroey [2] a la recherche du niveau du lac en dćcembre 1937, en admettant qu’au l^er janvier 1928, les travaux suivants aient etd executśs :

a)    barrage de la Lukuga a son origine, a la cote 773,50, de faęon a empecher les descentes trop prononcćes du niveau du lac ;

b)    calibrage de la Lukuga de faęon a eviter les hausses exagerees de ce niveau.

Les travaux envisages devaient conduire a une loi des debits a la sortie donnee par la relation :

q = 256 (h — 773,50) l

h śtant la cote du niveau du lac.

On peut ecrire comme dans la premiere application que nous avons faite ci-dessus :

j* q ■ dt = Ah ■ S -j- 180 ■ t t etant ici ćgal a 10 ans.