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a-dire, que la colonie avancerait les londs necessaires pour 1’installation ; ceux-ci lui seraient rembourses par les frais de raffinage factures aux usagers.

Supposons que 1’installation de la raffinerie coute 5 millions, ce qui serait un grand maximum et repre-senterait, avec intćrets, un remboursement de 600.000 francs par an. La raffinerie couterait donc, en realite : 3.600.000 francs par an.

Voyons comment ces 3.600.000 francs pourraient etre recuperćs.

On pourrait facturer, par exemple :

350 Fr. 25 » 10 » 10 » 10 . 5 •>

au kilo d’or restituć •» cTargent »

de sables noirs traitćs damalgames distillćs «    de mercure restituć

>    dc bas mćtaux traitćs

II est bien entendu que tous les chiffres ne sont don-nes qu’a titre purement indicatif et qu’ils devraient faire 1’objet d’un examen plus approfondi.

Si la production congolaise est, par exemple, telle que nous l’avons exposee plus haut :

10.000    kg d’or

1.000    » d'argent

4.000    > d'anialganie

50.000    de sables noirs divers

7.000    •> de bas mćtaux

II peut vous sembler que dans cette enumeration certains metaux sont rćpetes deux fois, mais il est facile de comprendre que l’or entrant dans les 10.000 kilos pris au premier poste est constitue d’abord : de l’or alluvionnaire qui passe directement a la raffinerie, mais śgalement de l’or contenu dans 1’amalgame, le-quel doit subir le traitement inherent a sa formę + le traitement de raffinage proprement dit.