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droient feu & lieu, & que ceux qui estoient aux bastions, y souffriroient les fonctions necessaires pour la deffense de la place.

SECONDEMENT des dnąuante arpens sus-mentionnes, en ayant este reserve cinq arpens pour la Commune, pour la bastisse des estables & des granges, & pour les iardins ; Les ąuarente cinq arpens qui restoient furent distribues en dix huit portions esgales, pour les-dits habitans qui se trouveront dix huit en nombre, en sorte que chacun en peust avoir deux arpens & demy: ayant este iuge a propos que chacun des-dits habitans ont proche dudit fort quelque petite portion de terre ou il peust travailler sans crainte & a couvert des Iroquois.

TROISIEMENT dans la distribution des susdits quarente cinq arpens, Les cinq habitans qui auroient fourny les susdits cinąuante arpens, eurent le choix preferablement aux autres; des deux arpens & demy qui leur devoient revenir: Les treize autres habitans tireront au sort les treize autres portions qui restoient.

Les cinq habitans qui auroient fourny chacun dix arpens pour faire les susdits cinquante arpens, estoient Claude Charlant dit francoeur, Guillaume Andoiiart Sieur de Saint Germain; Nicolas Gendron, Fran-ęois Boucher, Jean Nouet, & Gilles Pinel.

Les treize autres habitans estoient Estienne Temenet Sieur de Brentigny, Thomas Hayot, Jean Denys Nicolas Peltier Antoine Martin (dit Montpellier) Mathurin Tru, Pierre du Bois morel dit La vallee, Jean Hayot, Jean La Rue, Sebastien Lienart dit Durbois, Guillaume Routier, Antoine Le Boesme dit La Limę, Adrien Violette dit La violet-te, & Jean Peltier

Noter qu’une concession ayant este divisee en deux il est marque icy

quatorze portions, au lieu de treize. quoy qu’a vray dire il n'y ayt eu

que treize portions esgales.

TOUT CE QUE DESSUS estant veritable, & ayant este fait par le consentement des susdits habitants, & du superieur de nostre Compa-gnie qui estoit pour lors en charge, & toutefois y ayant eu du depuis quelques-uns des-dits habitans, qui ont eu crainte que comme les Peres de nostre Compagnie ont fait quasi toute la depense du dit fort, & les lo-gements qui y sont, ils ne voulussent avec le temps disposer des dits lo-gemens, & en faire sortir a leur volonte ceux qui ne leur seroient pas agreables:

Pour oster a tous cette crainte, JE DECLARE quc de notre part il n'y a rien a craindre de semblable, nostre intention ayant este & estant