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soient entretenus, ce qui est une maniere de poser acte de proprićtć.

Dans toute la region ou s’etend 1'aire de dispersion de YElaeis et des palmiers en gćneral, 1’habitude de soutirer la seve est generalisee. Les calebasses indigenes ou les bouteilles en verre suspendues au stipe des palmiers, avec des nuees bourdonnantes d’insectes qu’attire le liquide sucrć, fait partie du dćcor des villages noirs, comme les taches blanches des sćchoirs a manioc, comme le va-et-vient des poules, des chevres et des porcs.

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En principe, les vins de palmiers, « malafu », ne sont que la s£ve de palmiers, fermentće spontanement. Par extension, le terme « malafu », complete par un nom spe-cifique, sert aussi a designer n’importe quel jus de fruits fermentś.

Nous decrirons sommairement l’extraction de la seve, telle que nous l'avons vu pratiquer au Kwango ; les varietćs connues de « malafus » ; la preparation habi-tuelle de la boisson et certains raffinements introduits par les connaisseurs ; les quantitćs consommees, telles qu’elles nous furent revelees au cours d’enquetes que nous avons faites dans certains villages du Kwango (^,).

I. Extraction de la s£:ve. — Habituellement c’est en coupant une inflorescence małe de YElaeis, pour tixer a cet endroit un recipient collecteur, que les Noirs recoltent la sfeve. Ce n'est qu’a Kwati-Kalunga, village du territoire de la Lukula, que nous avons vu forer des trous dans le stipe de YElaeis, pour y introduire le goulot de la calebasse. Ce dernier procede rappelle celui mis en pratique par les populations musulmanes de l’Afrique du Nord, pour 1’obtention de la seve du palmier

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Mission pour 1'ćtudc de 1’Alimentation et de la Nutrition dans les milieux indigenes de la Colonie.