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Deuxiemement, il y a la tarification au taux personnalise qui conceme plutót les petites et moyennes entreprises. Ce taux est etabli « selon la taille de 1’entreprise et selon les performances de 1’entreprise en matiere de SST par rapport au taux a Punitę du secteur d’activitć » (Association Beton Quebec, 2015). Troisiemement, il y a la tarification au taux personnalisć s’adressant aux grosses entreprises :
La tarification retrospective vise a etablir la cotisation d'un employeur en traduisant le mieux possible le cout reel des lesions survenues au cours de 1’annće de cotisation et tient compte en totalitć de sa performance (Association Beton Quebec, 2015).
Malgre les diffćrents modes de tarification, la tarification au taux a 1’unitć ou a un taux faiblement personnalise n'encourage pas les efforts de prćvention chez ces entreprises puisąue le poids des accidents et lesions professionnelles dans leur entreprise sont peu pris en compte dans le calcul de leur prime respective (Bilodeau, 2015). Or, en 1997, la CSST a permis aux petites et moyennes entreprises quebecoises qui le desirent, de se regrouper en mutuelles de prevention afin de pouvoir beneficier d’un taux personnalisć en fonction de leur performance globale en sante et securitć au travail ainsi que d’un support au niveau de la próvention. La performance en sante securite est observee par le nombre de reclamations faites par les membres. Plus ce nombre est faible, meilleur sera le taux de cotisation a la CSST. En somme, une mutuelle de prevention est un regroupement volontaire d’employeurs qui choisissent de s’engager dans une demarche afin de favoriser la prćvention des lesions professionnelles, la rćadaptation et le retour en emploi des travailleurs accidentes en vue de beneficier d’une tarification CSST qui reflete leurs efforts (CSST, 2015).
En se regroupant en mutuelles de prevention, les employeurs ainsi que les mutuelles ont plusieurs obligations a respecter. Les employeurs doivent premierement elaborer