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pouvait etre envoyee chaąue annće sans nouveau chrysobulle, le meme prince en a pourtant ćmis un de renouvellement en 1782 231.
En 1802, Alexandru Soutzo, prince de Moldavie, ayant appris qu'il a existć un chrysobulle accordant une subvention a 1’ćcole de Patmos, mais que, par la nćgligence et 1’indiflerence des dirigeants, cette dispo-sition de son prćdćcesseur n’a plus ćtć exćcutće, dćeide de renouveler la subvention pour ce cćlebre Mouaetov, afin de donner «un brin de secours »aceux qui y font leurs etudes. II dispose, en consćquence, qu’une subvention annuelle de 500 lei de sur les mines de sel soit accordee pour les ćleves a la fois les plus assidus et les plus pauvres de 1’ćcole de Patmos. Alexandru Soutzo deinande egalement que le monastere fasse un rapport sur la maniere dont la sonime a ćtć distribuee 232. La seule diffćrence entre cette subvention et la precedente est que celle-ci est en valeur de 500 lei, au lieu de 700.
Lorsque Alexandru Morouzi, fils de Constantin Morouzi, monta sur le tróne de Moldavie, il rćtablit, par un chrysobulle ćmis en mars 1803, la subvention a sa valeur initiale de 700 lei, a prólever sur les douanes princieres, telle que l’avait ćtablie son pere en 1778 233. Cette subvention sera renouvelee, a la priere des ćphores de 1’ćcole, par Scarlat Callimachi, le 7 novembre 1815, et par Mihai Soutzo, le 18 avril 1820 234.
En 1815, Iakoyos, hćgoumene du monastere, arrive en Moldavie pour collecter, avec l’approbation du prince et du mćtropolite, des fonds destinćs a yenir en aide au monastere de Patmos, ou fonctionnait l’ecole et qui se trouvait dans un grand embarras. A cette occasion, le mćtropolite de Moldavie, Yeniamin Costaclie, lanęa un appel aux superieurs des monasteres de Keam^-Secul, Slatina, Iiisca, Bisericani, Pingara^i, Zberent-Zagavia et Godula, leur demandant de reunir 417 lei pour l’hó-goumene du monastere de Patmos 235. Par une autre pastorale, le mćtropolite sollicitait 1’aide des fideles. En meme temps, la chancellerie moldave demandait aux autoritćs dćpartementales de contribuer a cette action de secours. Yoici les sommes fournies par la contribution des pretres et des diacres : Dorohoi 85 lei, Herfa 63 lei, Suceava 151 lei, Hirlau 76 lei, «1’archipretre Ioan » 19 lei. On a pris 1 leu aux pretres et 20 paras aux diacres. A Tirgul Frumos ont contribuć 43 pretres et 2 diacres, mais la somme n’est pas mentionnće; en admettant que le meme bareme y ait ćte applique, elle serait de 43 lei et 40 paras. La collecte de 1’hćgoumene Iakovos a continuć en 1816 quand le departement de Eoman a donnć 70 lei et celui de Botoęani 100 lei 236. En totalisant toutes ces sommes, on arrive au chiffre de 607 lei.
Bucarest, ins. 26, f. 206, cite par Gli. Pirnu^a, op. citp. 648 et ibidem, ins. 630, f. 36 —36v. Le texte rouinain a ete publić un certain noinbre de fois : par Const. Erbieeanu, dans « Revista teologica », IV, 1886, p 209—210; dans Isiona mitropolici . .., p. 33 — 35; par V. A. Urecliia, op. ci/., vol. II, p. 323—325.
231 Acad. Roum., paq. DXCVI/82a, copie du chrysobulle.
232 Maria Nystazopoulou-Pelekidis et I. R. Mircea, op. cii.t p. 297—298.
233 Ibidem, p. 300—301.
234 lbidemt p. 306-308.
235 Ibidem, p. 311.
236 Ibidem, p. 313 — 320.