• óvćnement | cinq ans de prix librę en grande-bretagne
A 1’oree d’une annee decisive pour le prix unique du livre en Europę, LH dresse J un bilan coniplet de 1’impact de la suppression en 1995 du NBA, equivalent de la loi Lang en Grande-Bretagne. Totalement librę depuis quatre ans, le marche britannique fait face a une concentration sans precedent de la librairie. Profitanl de la reprise
economique, les ventes progressent. Mais le discounł massif des best-sellers complique la creation editoriale. II engendre une edition a deux vitesses et un net appauvrissement de toute la chaine, qui peine a maintenir de fortes marges beneftciaires.
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1’effondrement, en sep-tembre 1995.de cet accord in-terprofessionnel qui accordait au livre un prix unique,a fait de la Grandę-Bretagne un labora-toire. Le « cas » britannique in-teresse tous ceux qui se trou-vent menacds par l’offensive conduite avec constance par la Commission europeenne pour demanteler les dispositifs de prix flxes en vigueur au sein de 1’Union.
Fourtant, a Londres, les pro-fessionnels du livre estiment
impossible un retour en arrie-re (voir notre artide p. 9). Pour tous, menie si rhebdomadaire prolessionnel The Bookseller tente de loin en loin d’etablir un bilan. * Taffaire du NBA » appartient au passe. Elle est « fi-nie », martele Ronnie Williams, le directeur generał de la Publishers Association, 1'association des editeurs bri-tanniques. Tim Godfray, son confrere de la Booksellers Association, 1’association des li-braires, souligne que « ijuand
le NBA a saute, tout le monde sest tourne vers Tavenir. Pas un seul libraire ne ma ecrit pour le regretter ». Fatalisme?
La bonne sante de 1’econo-mic a conforte les Britanniques dans leur pragmatisme. En 1996,1’annee qui a suivi l’ef-fondrement du NBA, les ventes de livres au detail sur le marche domestique ont bien recu-le de 2 %, a 2,7 milliards de livres sterling (pres de 28 milliards de francs). Mais des l’an-nee suivante, la croissance a re-
pris de plus belle : + 5,9 % en 1997 et + 7.1 % en 199H.Cette annee-la, les ventes ont atteint 3,06 milliards de livres sterling (environ 31 milliards de francs), et meme4,11 milliards de livres sterling en integrant les ventes a l’export (environ 40 milliards de francs).
Cependant la croissance ne suffit pas a effacer les desequi libres provoques par la d^pa-rition du systeme de prix flxe ^lu livre. « Avec le pnx librę nous vendons plus de be>t >el-
>l.es Anglais sont polis. Qu'ils soient editeurs ou libraires, indepen-dants ou representants d’un groupe. quils aient ete pour ou contrę, tous sont prets a parler de Timpact du demantelement du Net Book Agreement (NBA) sur le marche du livre britan-nique. lis ont conscience que
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